Le groupe, qui jouit du monopole de l'électricité et de l'eau dans ce pays en crise, est accusé de "complot" et son représentant est menacé de mort.
Marcel Zadi Kessy est entrepreneur depuis trente-huit ans et représente le groupe Bouygues en Côte d'Ivoire. Deux raisons de craindre pour sa vie, dans la période troublée que vit actuellement son pays. Jeudi dernier, le PDG des sociétés d'électricité et d'eau avait réuni la presse. " On veut me tuer ", a-t-il expliqué.
" Vous ne devez pas permettre qu'on m'assassine dans l'ombre, pour rien, après avoir jeté sur moi l'opprobre ", aurait-il dit, selon le journal Le Monde. Il a dénoncé des " ragot criminels " dans " certains cercles très fermés du pouvoir " et s'est insurgé contre les rumeurs qui l'accusent, lui et son employeur, de complicité avec la rébellion. Les rumeurs laissent croire qu'ils prêteraient des véhicules de service pour " plonger Abidjan dans le noir ".
Depuis peu, une liste noire circule aux barrages dressés par les forces loyalistes, ce qui accrédite l'idée qu'elle provienne des haute sphères du pouvoir. Les personnes arrêtés ne sont jamais retrouvées vivantes.
Depuis quelques semaines, alors que les assassinats restent impunis, de grands groupes français sont mis en cause et leurs collaborateur menacés de mort. Les forces françaises, très présentes au début du conflit, se retirent progressivement de la ligne de front pour rejoindre leur base d'Abidjan. Certains y voient un soutien indirect de la France aux rebelles, alors que le pays prône une issue politique au conflit.
" Vous ne devez pas permettre qu'on m'assassine dans l'ombre, pour rien, après avoir jeté sur moi l'opprobre ", aurait-il dit, selon le journal Le Monde. Il a dénoncé des " ragot criminels " dans " certains cercles très fermés du pouvoir " et s'est insurgé contre les rumeurs qui l'accusent, lui et son employeur, de complicité avec la rébellion. Les rumeurs laissent croire qu'ils prêteraient des véhicules de service pour " plonger Abidjan dans le noir ".
Depuis peu, une liste noire circule aux barrages dressés par les forces loyalistes, ce qui accrédite l'idée qu'elle provienne des haute sphères du pouvoir. Les personnes arrêtés ne sont jamais retrouvées vivantes.
Depuis quelques semaines, alors que les assassinats restent impunis, de grands groupes français sont mis en cause et leurs collaborateur menacés de mort. Les forces françaises, très présentes au début du conflit, se retirent progressivement de la ligne de front pour rejoindre leur base d'Abidjan. Certains y voient un soutien indirect de la France aux rebelles, alors que le pays prône une issue politique au conflit.