Le maire de Paris a souligné lundi dans un communiqué sa volonté de «mettre un terme définitif» à des «situations choquantes» ayant trait à l'occupation de logements sociaux relevant de la municipalité, par des élus, des collaborateurs ou proches d'élus.

Bertrand Delanoë a indiqué qu'il avait chargé l'Inspection générale de la Ville de lui dresser «dans les deux mois» un «état des lieux précis» de ces occupations.

L'Inspection devra lui «proposer des règles de procédure opérationnelles afin de mettre un terme définitif à des situations choquantes», a ajouté le maire, qui les soumettra ensuite au vote des élus parisiens.

Cette mise au point intervient à la suite des informations parues le 11 septembre dans le Journal du Dimanche (JDD) qui a titré sur des attributions «choquantes» de logements sociaux à Paris, occupés par des responsables politiques de gauche comme de droite, ou par leurs proches. Dans son communiqué, M. Delanoë a rappelé que depuis son accession à la mairie en 2001, «c'est une commission indépendante, ouverte notamment au monde associatif (Emmaüs, 60 Millions de consommateurs) qui a attribué dans la transparence les 6.152 logements sociaux relevant du contingent du maire de Paris». Il souligne qu'il n'en a pour sa part «attribué aucun».

Selon lui, les attributions dénoncées dans le Journal du Dimanche émanaient «soit de ses prédécesseurs, soit des maires d'arrondissement, soit de la préfecture de Paris, soit même de la direction de Sociétés d'économies mixtes» dans laquelle la ville est minoritaire.

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