Le berlinois a remporté le concours international d'architecture pour la reconstruction du World Trade Center. Multipliant les symboles d'un nouveau monde, il a cherché à offrir aux new-yorkais un lieu de mémoire et de promesse de paix universelle.
Après neuf mois d'attente et deux concours, qui ont attiré les participations de 407 cabinets à travers le monde entier, c'est finalement le projet baroque de Daniel Libeskind qui a remporté le projet.
L'ensemble imaginé comporte plusieurs immeubles en verre et aciers à pans coupés ainsi qu'une flèche se dressant à 1.776 pieds (541 mètres) de haut, en hommage à la date d'indépendance des Etats-Unis, en 1 776.
Ce symbole, qui signe la volonté du pays de répondre au terrorisme par la démocratie et de renaître par la force de la liberté d'un peuple libre, est doublé d'un autre. Le projet de l'architecte conserve en grande partie l'espace laissé libre par l'effondrement des Twins et les murs de soutènement qui préservent la ville des eaux souterraines de la rivière Hudson et symbolisent pour l'architecte "les fondations de la démocratie".
Comme l'a écrit en Une aujourd'hui le New York Times, "un puit ouvert, le creuset où les feux ont brûlé pendant des semaines après le 11 septembre 2001, et la terre qui a retenu la plupart des corps morts se tiendront comme la pièce maîtresse de la ville pour ne pas oublier et reconstruire".
Ce mur comme un rempart contre la catastrophe et comme un hommage aux 2.800 victimes du 11 septembre avait concilié les familles des victimes au projet. Enfin, comment ne pas voir dans le choix d'un berlinois la décision de marquer la fin d'une époque, d'un siècle, où l'Allemagne, et plus particulièrement Berlin, stigmatisait les haines des temps modernes. Désormais, la paix est installée dans cette partie du monde.
Cathédrale
Daniel Libeskind ne pouvait qu'avoir toutes ces données en têtes lorsqu'il a conçu ce qui doit devenir " Les Jardins du monde ". Il a dessiné un ensemble baroque. Les bâtiments sont à la fois tordus, coupés, et en même temps se dressent vers le ciel dans un élan de pureté, comme un appel à la grâce et à la rédemption. Un hommage aux travaux du Bernin aux XVIIème siècle.
L'ensemble dessiné par l'architecte, où le verre tient une place importante, fait d'ailleurs penser à une cathédrale. Les vitraux sont ici modernisés par la grâce de la technique et la lumière joue le premier rôle, celui qui donne vie à un ensemble fixe.
Point d'orgue de ce projet, le mémorial fera l'objet d'un concours d'architecture, qui devrait débuter dans les deux mois à venir. Il sera construit dans la " baignoire ", ce trou qui met à nue les murs de soutènement qui retient les eaux souterraines.
Le projet de Daniel Libeskind comporte également deux parcs, à l'air libre, disposés de telle sorte que chaque année, le 11 septembre, à l'heure où le premier avion s'est encastré dans la tour nord, le soleil les éclaire sans aucune ombre.
Néanmoins, le projet devrait être retouché en plusieurs points, quand bien même les velléités de Larry Silverstein, propriétaire du terrain, qui souhaite que le nombre de mètres carrés de bureau soit identique à celui qui était au moment de la catastrophe, est en bute avec les volontés politiques, et avec la réalité du foncier new-yorkais, qui connaît une surcharge de l'immobilier tertiaire.
L'ensemble imaginé comporte plusieurs immeubles en verre et aciers à pans coupés ainsi qu'une flèche se dressant à 1.776 pieds (541 mètres) de haut, en hommage à la date d'indépendance des Etats-Unis, en 1 776.
Ce symbole, qui signe la volonté du pays de répondre au terrorisme par la démocratie et de renaître par la force de la liberté d'un peuple libre, est doublé d'un autre. Le projet de l'architecte conserve en grande partie l'espace laissé libre par l'effondrement des Twins et les murs de soutènement qui préservent la ville des eaux souterraines de la rivière Hudson et symbolisent pour l'architecte "les fondations de la démocratie".
Comme l'a écrit en Une aujourd'hui le New York Times, "un puit ouvert, le creuset où les feux ont brûlé pendant des semaines après le 11 septembre 2001, et la terre qui a retenu la plupart des corps morts se tiendront comme la pièce maîtresse de la ville pour ne pas oublier et reconstruire".
Ce mur comme un rempart contre la catastrophe et comme un hommage aux 2.800 victimes du 11 septembre avait concilié les familles des victimes au projet. Enfin, comment ne pas voir dans le choix d'un berlinois la décision de marquer la fin d'une époque, d'un siècle, où l'Allemagne, et plus particulièrement Berlin, stigmatisait les haines des temps modernes. Désormais, la paix est installée dans cette partie du monde.
Cathédrale
Daniel Libeskind ne pouvait qu'avoir toutes ces données en têtes lorsqu'il a conçu ce qui doit devenir " Les Jardins du monde ". Il a dessiné un ensemble baroque. Les bâtiments sont à la fois tordus, coupés, et en même temps se dressent vers le ciel dans un élan de pureté, comme un appel à la grâce et à la rédemption. Un hommage aux travaux du Bernin aux XVIIème siècle.
L'ensemble dessiné par l'architecte, où le verre tient une place importante, fait d'ailleurs penser à une cathédrale. Les vitraux sont ici modernisés par la grâce de la technique et la lumière joue le premier rôle, celui qui donne vie à un ensemble fixe.
Point d'orgue de ce projet, le mémorial fera l'objet d'un concours d'architecture, qui devrait débuter dans les deux mois à venir. Il sera construit dans la " baignoire ", ce trou qui met à nue les murs de soutènement qui retient les eaux souterraines.
Le projet de Daniel Libeskind comporte également deux parcs, à l'air libre, disposés de telle sorte que chaque année, le 11 septembre, à l'heure où le premier avion s'est encastré dans la tour nord, le soleil les éclaire sans aucune ombre.
Néanmoins, le projet devrait être retouché en plusieurs points, quand bien même les velléités de Larry Silverstein, propriétaire du terrain, qui souhaite que le nombre de mètres carrés de bureau soit identique à celui qui était au moment de la catastrophe, est en bute avec les volontés politiques, et avec la réalité du foncier new-yorkais, qui connaît une surcharge de l'immobilier tertiaire.