Selon les chiffres publiés mardi par la Banque centrale européenne (BCE), les taux d'intérêt offerts en zone euro pour l'achat d'appartements ou de maisons continuent à baisser. La BCE sinquiète régulièrement des risques de "bulle" immobilière que cette évolution fait peser.
Les taux pour les prêts immobiliers d'une durée initiale de 5 à 10 ans ont ainsi reculé à 4,34% en moyenne en mars dernier, contre 4,39% en février, 4,43% en janvier, 4,49% en décembre et une moyenne de 4,67% au cours de la période août 2004-janvier 2005.
Pour les maturités plus courtes, les taux des prêts immobiliers d'une durée d'un an ont augmenté en mars à 4,68% en moyenne contre 4,62% le mois précédent. Ceux d'une maturité de un à cinq ans ont en revanche continué à reculer, à 4,38% contre 4,45% en février.
Ces statistiques sont de nature à conforter les craintes de la BCE sur le développement de bulles immobilières dans plusieurs pays de la zone euro, source de tensions inflationnistes dans un premier temps et de risque d'éclatement lorsque les taux commenceront à remonter.
Dans son rapport mensuel de mai publié la semaine dernière, l'institut estime ainsi que "la hausse rapide des prix de l'immobilier résidentiel dans certaines régions de la zone euro nécessite d'être surveillée de près en raison de son impact potentiel".
Il ajoute que les prix de l'immobilier constituent un "facteur important" pris en compte lorsque la BCE décide du niveau de ses taux d'intérêt directeurs.
Pour les maturités plus courtes, les taux des prêts immobiliers d'une durée d'un an ont augmenté en mars à 4,68% en moyenne contre 4,62% le mois précédent. Ceux d'une maturité de un à cinq ans ont en revanche continué à reculer, à 4,38% contre 4,45% en février.
Ces statistiques sont de nature à conforter les craintes de la BCE sur le développement de bulles immobilières dans plusieurs pays de la zone euro, source de tensions inflationnistes dans un premier temps et de risque d'éclatement lorsque les taux commenceront à remonter.
Dans son rapport mensuel de mai publié la semaine dernière, l'institut estime ainsi que "la hausse rapide des prix de l'immobilier résidentiel dans certaines régions de la zone euro nécessite d'être surveillée de près en raison de son impact potentiel".
Il ajoute que les prix de l'immobilier constituent un "facteur important" pris en compte lorsque la BCE décide du niveau de ses taux d'intérêt directeurs.