Les salariés du fabricant de chauffe-eau et chaudières, Chaffotteaux-et-Maury, ont manifesté, lundi, leur mécontentement par rapport au plan de licenciement. Ils étaient près d'une centaine devant le siège du groupe à Saint-Denis (93) pour réclamer des primes supplémentaires.
Des œufs à la main, des masques blancs et des chemises noires, les salariés de Chaffotteaux-et-Maury n'ont pas hésité à se grimer pour dénoncer les modalités du plan de licenciement du groupe prévoyant 207 suppressions d'emplois sur 251. Ils étaient plus d'une centaine, lundi, devant le siège du groupe à Saint-Denis (93) à réclamer des primes supplémentaires. Ils espèrent obtenir 100.000 euros pour chaque personne devant quitter le groupe.
«La direction est prête à augmenter les primes à trois conditions: un déblocage de l'usine; qu'elle puisse récupérer les stocks de tous les produits; et qu'elle ait une réponse sur une reprise ou pas du travail», ont indiqué les syndicats. La direction aurait proposé lundi 500.000 euros pour les formations des salariés, deux ans de garantie pour les mutuelles, et une prime de 5.000 euros pour les volontaires à la création d'entreprise.
Prochaine étape, le comité central d'entreprise : le 3 novembre.
«La direction est prête à augmenter les primes à trois conditions: un déblocage de l'usine; qu'elle puisse récupérer les stocks de tous les produits; et qu'elle ait une réponse sur une reprise ou pas du travail», ont indiqué les syndicats. La direction aurait proposé lundi 500.000 euros pour les formations des salariés, deux ans de garantie pour les mutuelles, et une prime de 5.000 euros pour les volontaires à la création d'entreprise.
Prochaine étape, le comité central d'entreprise : le 3 novembre.