La mobilisation des architectes pour la sauvegarde dun ensemble de logements sociaux construits par Jean Renaudie en 1981-1982 à Villetaneuse en Seine Saint-Denis a porté ses fruits. Le permis de démolir a été annulé et une mission dinspection - préalable à un classement - vient dêtre décidée.
Cest un ouf de soulagement que peuvent pousser les passionnés darchitecture contemporaine. Le permis de démolir signé de Jacques Poulet, maire de Villetaneuse, a été annulé par ce dernier. Par ailleurs, trois ministres - Gilles de Robien, Ministre de l'Equipement, Jean-Jacques Aillagon, ministre de la Culture et Jean-Louis Borloo, ministre délégué à la Ville et à la Rénovation Urbaine - ont décidé d'engager conjointement une mission d'inspection.
Les inspecteurs désignés sont Pierre Quercy, ingénieur Général des Ponts et Chaussées, et Francis Chassel, inspecteur général de l'architecture et du patrimoine. Ils remettront leurs propositions dans un délai de deux mois après consultation de l'ensemble des acteurs, et notamment la société La Sablière, propriétaire de l'ensemble.
Pour le fils de Jean Renaudie, larchitecte Serge Renaudie, «cette décision va dans le bon sens». «Cest forcement une bonne chose. Car à en juger par limportance que ce mouvement de défense a pris - et cela sans que personne nen soit véritablement à lorigine, il y a une vrai passion pour larchitecture moderne. Je pense dailleurs quun comité de surveillance pour la sauvegarde de ce type de bâtiment devrait voir le jour» explique Serge Renaudie.
Dans cet esprit, Jean-Jacques Aillagon a dailleurs demandé à ses services l'engagement d'une mission sur «la problématique particulière que peut poser les grands ensembles de logements sociaux du 20ème siècle qui constituent parfois des témoignages intéressants de l'architecture moderne». En accord avec Gilles de Robien et Jean-Louis Borloo, Jean-Jacques Aillagon a confié aux architectes Frédéric Druot, Philippe Lacaton et Anne Vassal, une étude sur les possibilités de réhabilitation, alternatives aux opérations de démolition-reconstruction, de ces grands ensembles vient dindiquer le ministère de la Culture.
Les inspecteurs désignés sont Pierre Quercy, ingénieur Général des Ponts et Chaussées, et Francis Chassel, inspecteur général de l'architecture et du patrimoine. Ils remettront leurs propositions dans un délai de deux mois après consultation de l'ensemble des acteurs, et notamment la société La Sablière, propriétaire de l'ensemble.
Pour le fils de Jean Renaudie, larchitecte Serge Renaudie, «cette décision va dans le bon sens». «Cest forcement une bonne chose. Car à en juger par limportance que ce mouvement de défense a pris - et cela sans que personne nen soit véritablement à lorigine, il y a une vrai passion pour larchitecture moderne. Je pense dailleurs quun comité de surveillance pour la sauvegarde de ce type de bâtiment devrait voir le jour» explique Serge Renaudie.
Dans cet esprit, Jean-Jacques Aillagon a dailleurs demandé à ses services l'engagement d'une mission sur «la problématique particulière que peut poser les grands ensembles de logements sociaux du 20ème siècle qui constituent parfois des témoignages intéressants de l'architecture moderne». En accord avec Gilles de Robien et Jean-Louis Borloo, Jean-Jacques Aillagon a confié aux architectes Frédéric Druot, Philippe Lacaton et Anne Vassal, une étude sur les possibilités de réhabilitation, alternatives aux opérations de démolition-reconstruction, de ces grands ensembles vient dindiquer le ministère de la Culture.