Le distributeur français a reçu le feu vert des autorités de la concurrence pour le rachat de Obi France et Aki Portugal. En France, l'éternel outsider passe enfin devant son concurrent Castorama.
Le distributeur français a reçu le feu vert des autorités de la concurrence pour le rachat de Obi France et Aki Portugal. En France, l'éternel outsider passe enfin devant son concurrent Castorama.
80 ans après l'ouverture d'un négoce de surplus américain par un certain Adolphe Leroy et sa compagne Rose Merlin, le groupe de distribution de bricolage connu dans le monde sous le nom de Leroy Merlin accède enfin à la première place du marché français.
Le distributeur français a en effet reçu le feu vert des autorités françaises et portugaises de la concurrence pour le rachat de la quasi-totalité des points de vente Aki et Obi dans ces deux pays.
En France, Leroy Merlin s'est engagé à céder à la demande du ministre de l'Economie, les magasins Obi de Compiègne (60), de Puilboreau (17) et de Illkirch (67), mais le numéro deux français du bricolage gonfle son réseau de 37 magasins supplémentaires ce qui le place devant Castorama.
Au Portugal, où le distributeur français cherchait à s'implanter depuis l'année dernière, le rachat des 13 points de vente Aki le propulse également à la première place du secteur.
Reste le cas de l'Espagne et des ses 17 magasins Aki qui, selon Bruxelles, devrait être bouclé "avant l'été". La situation est plus complexe car, chez nos voisins espagnols, le français - qui s'est implanté en 1989 - occupe déjà la place de leader national avec 22 magasins.
Globalement, si cette décision n'est pas une réelle surprise, on doit toutefois pousser un "ouf" de soulagement au siège du groupe. Car rien n'était gagné à l'avance, les services de Mario Monti se montrant, ces derniers temps, particulièrement pointilleux sur les dossiers de concurrence.
Rappelons que cette annonce finalise en partie l'accord signé en juin 2002 avec le groupe néerlandais Vendex KBB. Uniquement intéressé par les 97 magasins belges (dont 56 en franchise sous les enseignes Brico et Briko Dépôt), ce dernier avait conclu un accord avec le groupe Leroy Merlin. C'est ainsi que le français a pu reprendre les anciennes activités de GIB développées en France, en Espagne et au Portugal sous les enseignes Obi et Aki.
80 ans après l'ouverture d'un négoce de surplus américain par un certain Adolphe Leroy et sa compagne Rose Merlin, le groupe de distribution de bricolage connu dans le monde sous le nom de Leroy Merlin accède enfin à la première place du marché français.
Le distributeur français a en effet reçu le feu vert des autorités françaises et portugaises de la concurrence pour le rachat de la quasi-totalité des points de vente Aki et Obi dans ces deux pays.
En France, Leroy Merlin s'est engagé à céder à la demande du ministre de l'Economie, les magasins Obi de Compiègne (60), de Puilboreau (17) et de Illkirch (67), mais le numéro deux français du bricolage gonfle son réseau de 37 magasins supplémentaires ce qui le place devant Castorama.
Au Portugal, où le distributeur français cherchait à s'implanter depuis l'année dernière, le rachat des 13 points de vente Aki le propulse également à la première place du secteur.
Reste le cas de l'Espagne et des ses 17 magasins Aki qui, selon Bruxelles, devrait être bouclé "avant l'été". La situation est plus complexe car, chez nos voisins espagnols, le français - qui s'est implanté en 1989 - occupe déjà la place de leader national avec 22 magasins.
Globalement, si cette décision n'est pas une réelle surprise, on doit toutefois pousser un "ouf" de soulagement au siège du groupe. Car rien n'était gagné à l'avance, les services de Mario Monti se montrant, ces derniers temps, particulièrement pointilleux sur les dossiers de concurrence.
Rappelons que cette annonce finalise en partie l'accord signé en juin 2002 avec le groupe néerlandais Vendex KBB. Uniquement intéressé par les 97 magasins belges (dont 56 en franchise sous les enseignes Brico et Briko Dépôt), ce dernier avait conclu un accord avec le groupe Leroy Merlin. C'est ainsi que le français a pu reprendre les anciennes activités de GIB développées en France, en Espagne et au Portugal sous les enseignes Obi et Aki.