Au Sri Lanka, après la catastrophe du 26 décembre dernier, on aurait pu sattendre à une baisse des prix des logements. Pourtant, contre cette attente, le marché immobilier semble se maintenir.
«Etant donné ce qui s'est passé, c'est surprenant. Les demandes d'information ont augmenté de manière considérable», commente Iqbal Cassim, de l'agence immobilière Lankaproperty.net. «Les investisseurs ont dû penser que les prix allaient baisser ou qu'il allait y avoir une correction. Mais la plupart des propriétaires ne pensent pas à vendre», ajoute-t-il. «Il y a une demande et le marché est favorable aux vendeurs. Les prix sont élevés et je pense pas qu'ils vont baisser à cause du tsunami», poursuit le professionnel. Les prix de limmobilier avaient fortement augmenté au cours des trois dernières années, grâce notamment au cessez-le-feu conclu début 2002 avec la guérilla tamoule, à un regain d'intérêt de la part de riches expatriés sri lankais et à l'annulation des taxes pour les acheteurs étrangers.
Pourtant, le gouvernement projette d'introduire une nouvelle législation interdisant de construire à moins de 300 m des côtes pour éviter de nouvelles tragédies, et de fournir des terrains aux sans abris, ce qui fait peser une inconnue sur le marché. «Il peut y avoir une correction sur les zones de plage et côtières mais à Colombo, le marché est très actif et pourrait même grimper», explique M. Cassim. De son côté, Murtaza Jafferjee, directeur de JB Securities, estime lui aussi que les effets du tsunami devraient rester minimes. Il note en particulier que l'économie bénéficie toujours d'un excès de liquidités et que les effets de l'aide massive devraient également se traduire par une retombée positive sur le marché immobilier.
A plus long terme, l'effort sur les infrastructures devrait contribuer à un équilibrage entre la capitale et les régions de la côte sud. La construction en projet d'une autoroute reliant Colombo à la ville de Matara, très endommagée, et aux zones touristiques potentielles proches devrait rendre ces parties du pays plus facilement accessibles.
Pourtant, le gouvernement projette d'introduire une nouvelle législation interdisant de construire à moins de 300 m des côtes pour éviter de nouvelles tragédies, et de fournir des terrains aux sans abris, ce qui fait peser une inconnue sur le marché. «Il peut y avoir une correction sur les zones de plage et côtières mais à Colombo, le marché est très actif et pourrait même grimper», explique M. Cassim. De son côté, Murtaza Jafferjee, directeur de JB Securities, estime lui aussi que les effets du tsunami devraient rester minimes. Il note en particulier que l'économie bénéficie toujours d'un excès de liquidités et que les effets de l'aide massive devraient également se traduire par une retombée positive sur le marché immobilier.
A plus long terme, l'effort sur les infrastructures devrait contribuer à un équilibrage entre la capitale et les régions de la côte sud. La construction en projet d'une autoroute reliant Colombo à la ville de Matara, très endommagée, et aux zones touristiques potentielles proches devrait rendre ces parties du pays plus facilement accessibles.