Après une édition 2009 plus que morose, Intermat 2012 devrait présenter des résultats prometteurs. Selon les premières tendances, le salon d'engins et matériels de chantier devrait enregistrer des résultats positifs faisant souffler un vent d'optimise pour le reste de l'année. Premiers résultats.
«Selon le Cisma et le Seimat*, le secteur est sorti de sa convalescence», lance Maryvonne Lanoë, commissaire générale et directrice du Pôle Construction de Comexposium, organisateur du salon Intermat.
Les fabricants de machines de chantier peuvent donc pousser un ouf de soulagement après une édition 2009 placée sous le signe de la morosité. D'ailleurs, les visiteurs impatients à l'ouverture des portes du parc des expositions de Villepinte dès 8h30 du matin sont un signe de reprise. Les visiteurs étrangers surtout car ils sont là et bien là : «La tendance se joue sur les flux de visiteurs sur les trois premiers jours et on observe, sur cette période, 40% de visiteurs internationaux avec une poussée significative mercredi, journée du middle east, durant laquelle de nombreuses délégations des Emirats, de l'Arabie Saoudite et même de la Libye se sont déplacées», souligne Maryvonne Lanoë. Une manière pour ces formations de prendre la température et le pouls économique avant Intermat Middle East qui se déroulera du 8 au 10 octobre prochain à Abou Dhabi. Autres zones dynamiques représentées : le Maghreb, l'Afrique et même la Turquie. Enfin, la Chine s'illustre également via ses visiteurs notamment ceux des entreprises chinoises implantées en Europe, mais aussi à travers ses pavillons intérieurs et extérieurs. Ainsi, 130 sociétés ont disposé de stands dédiés aux composants et attachments.
Un souffle d'optimisme
Finalement, «les exposants et les visiteurs trouvent là une plateforme d'échanges et 2012 s'annonce favorable», note la commissaire générale directrice du Pôle Construction de Comexposium. Il souffle donc un vent d'optimisme à Paris-Nord Villepinte. Et parmi les motifs de satisfaction : les nouveaux contacts très qualifiés engrangés de prescripteurs et donneurs d'ordre. En volume d'affaires, entre 150 et 200 millions d'euros pourraient ressortir de cette édition. Et ce malgré les sueurs froides provoquées en début d'année par le climat économiques. D'ailleurs, l'Espagne et l'Italie ont montré des faiblesses puisque le premier est tombé au cinquième rang des exposants et le second est hors du top 10 «mais le salon a récupéré des m2 via les stands Chinois et Turcs. Et puis la France et l'Allemagne se sont bien maintenus», souligne Maryvonne Lanoë. Et de conclure : «Finalement, le salon a réuni ceux qui ont les reins les plus solides et qui résistent aux turbulences macro-économiques».
*Cisma (syndicat des équipements pour construction, infrastructures, sidérurgie et manutention) et le Seimat (Syndicat des entreprises internationales de matériels de travaux publics, mines et carrières, bâtiment et levage)
