En 1899, soit un an avant l'entrée en service du métro parisien, son président Adrien Bénard, confie à Hector Guimard le soin de réaliser des entrées de métro qui soient remarquées, en vue de l'exposition universelle que Paris devait accueillir l'année suivante. Hector Guimard aura alors pour consigne de concevoir «un système qui fasse des entrées du métro une traduction de la modernité». Il y aura 145 édicules de ce type à travers Paris. Si certaines accueillent encore les voyageurs (ici à la station Porte Dauphine), beaucoup ont disparu. Certaines ont été dupliquées puis offertes à d'autres villes, comme Chicago ou Mexico.
Kiosque des Noctambules
Le kiosque des Noctambules est réalisée par l'artiste Jean-Michel Othoniel en 2000, pour commémorer les 100 ans du métro. Cent ans après les édicules d'Hector Guimard, ce kiosque suscite lui aussi la controverse... Il est situé à l'arrêt Palais Royal, et la place sur laquelle il se trouve a depuis été rendue piétonne pour cette entrée.
Les premiers métros
Creusement d'une ligne de métro, en 1902. La première ligne du métropolitain est entrée en service deux ans plus tôt, le 19 juillet 1900.
Creusement de la ligne 14
La ligne 14 sera inaugurée le 15 octobre 1998. Il s'agit à l'origine d'un projet visant à désengorger la ligne 1 et le RER A.
Automatique
La ligne 14 du métro est entièrement automatisée.
Châtelet-Les Halles
800.000 voyageurs passent chaque jour par Châtelet-les Halles, point central du réseau de transports sous-terrain parisien qui rassemble cinq lignes de métro et trois lignes de RER.
A l'époque de la construction du RER, sept voies ont été construite à l'air libre dans le trou des Halles.
A l'époque de la construction du RER, sept voies ont été construite à l'air libre dans le trou des Halles.
Le carrelage orange est choisi dans les années 70 pour mettre de la couleur dans le métro.
RER
Le 14 décembre 1969, la première ligne du «métro express régional» relie la station Nation, dans l'est de Paris à Boissy-Saint-Léger. Le terme de réseau express régional sera vite raccourci par la presse en «RER», passé depuis dans le langage courant.
Nord-Sud
Au début du XXe siècle, deux sociétés se partagent le métro parisien. Les lignes 1 à 10 appartiennent à la CMP (Compagnie chemin de fer métropolitain de Paris, qui deviendra plus tard la RATP). Les lignes 12 et 13 (la 11 n'existe pas encore), qui traversent Paris du nord au sud, sont exploitées par la compagnie Nord-Sud. On retrouve les initiales de cette société dans les couloirs des stations qu'elle exploitait alors.
Décoration
L'existence de deux sociétés d'exploitation du métro parisien fait jouer la concurrence,et la course à la décoration la plus fine ! La compagnie Nord-Sud met notamment un soin particulier à décorer les voutes de ses stations pour y créer une ambiance. C'est aussi sur cette ligne que l'on trouve les grands cadres remplis de carreaux bleus et blanc indiquant le nom des stations.
«La Nord-Sud a mis en place un niveau d'exigence qui a fait remonter le niveau de l'architecture dans le métro après des moments de déshérence», commente Yo Kaminagai, responsable de l'unité design et des projets culturels à la RATP.
Accessibilité
Il sera long et difficile de mettre l'ensemble du réseau en accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. A la station Charles de Gaulle-Etoile, un escalier mécanique a été retirer pour laisser place à un ascenseur incliné. «La mise en accessibilité du métro sera le défi des décennies à venir», estime Yo Kaminagai, responsable de l'unité design et des projets culturels à la RATP. «On veut des ascenseurs, mais dans le même temps, l'ancrage de la cabine sur la voie publique pose souvent problème».
Musée
Les quais du métro ressemblent parfois à un musée : en plus des œuvres d'art, on y trouve des panneaux expliquant des événements qui ont marqué l'histoire, comme ici, celui sur la rafle du Vel' d'hiv à la station Bir-Hakeim.
Jour et nuit
A la station Bir-Hakeim, l'œuvre «Jour et nuit» de l'artiste américaine Judy Ledgerwood a été installée en 2008. Il s'agit d'un hommage à l'architecture de Chicago, ville qui a offert l'œuvre à la RATP en échange d'un édicule de Guimard.