Le nouveau mode d'attribution des logements sociaux à Paris, préconisé par un rapport réalisé par une Mission d'information et d'évaluation (MIE), fait débat. La représentante de l'UMP à la commission d'attribution a annoncé qu'elle allait démissionner dénonçant un processus aux allures de «tombola».

Le nouveau mode d'attribution des logements sociaux à Paris annoncé récemment semble diviser. La représentante de l'UMP à la commission d'attribution des logements sociaux de la Ville de Paris, Claude-Annick Tissot, a annoncé qu'elle allait démissionner de son poste. Elle dénonce un nouveau système aléatoire qu'elle qualifie de «tombola».

 

Le document décrit un système d'attribution «largement illisible», «coûteux en effectifs et en énergie», qui «peut s'assimiler pour quelqu'un d'extérieur à un tirage au sort», explique notamment le groupe UMP PA au conseil de Paris.

 

En réponse, la mairie de Paris a rétorqué par la voix du maire adjoint au logement et président de la commission d'attribution, Jean-Yves Mano, que la «démission de la représentante de l'UMP est un non-événement, puisqu'elle n'est de toute façon venue qu'une fois depuis la mise en place de la commission. (...) La garantie de la transparence et de l'équité est validée par la présence assidue de deux représentants associatifs d'Emmaüs et de la
Confédération générale du logement
».

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