Le mouvement du 1% logement, qui participe au financement de la construction de logements sociaux et aide les ménages à accéder à la propriété, vient de demander à l'Etat de diminuer la ponction qu'il fait sur ses ressources pour pouvoir poursuivre ses missions.
«La capacité d'Action Logement à réaliser ses missions risque de se poser à brève échéance, dès 2011 ou 2012», dénonce le «Livre Blanc» intitulé : Le logement de salariés au service de l'emploi. En effet, «les ressources du mouvement qui seront de 3,8 milliards d'euros en 2010 ne devraient plus être que de 3,6 milliards d'euros en 2011», souligne cette publication.
Pour Action Logement, présidé par Jérome Bédier, «cette masse financière ne saurait se transformer en un prélèvement obligatoire comme les autres». Le mouvement réclame donc que «l'Etat cesse les prélèvements sous forme de subventions, disproportionnés par rapport à la nécessité de survie du dispositif».
«A l'horizon 2012, le partage devrait s'opérer selon une clé de 25% de subventions et de 75% aux prêts», revendique Action Logement.
Pour Action Logement, présidé par Jérome Bédier, «cette masse financière ne saurait se transformer en un prélèvement obligatoire comme les autres». Le mouvement réclame donc que «l'Etat cesse les prélèvements sous forme de subventions, disproportionnés par rapport à la nécessité de survie du dispositif».
«A l'horizon 2012, le partage devrait s'opérer selon une clé de 25% de subventions et de 75% aux prêts», revendique Action Logement.
Le secrétaire d'Etat au Logement, Benoist Apparu, a affirmé qu'il avait bien entendu le «cri d'alerte sur la situation financière d'Action Logement», et il a reconnu qu'une «discussion» devait s'engager «au cours de l'année 2010» entre l'Etat et Action Logement pour déterminer l'utilisation de l'argent du 1% logement.