Lors des Premières rencontres sur l’habitat organisées à Créteil mardi, le numéro 2 du PS a dénoncé le « mal logement » en France.

Invité d’honneur de la manifestation, l’ancien premier ministre à déclaré que « l’état des lieux du logement n’est pas long à dresser » et a précisé que « plus de 2 français sur 3 connaissent dans leur entourage des personnes confrontées à des difficultés de logement ».
Il a également profité de l’occasion pour tracer les grandes lignes d’un programme « un logement pour chacun, un droit de cité pour tous ».
Selon lui, le mal logement s’explique par une « explosion des loyers et des prix ». et que pour bon nombre des français, ce serait « un sujet majeur d’insatisfaction et d’angoisse ».

Première cause de cette crise, « l'insuffisance de logements neufs », a expliqué M. Fabius qui cite également comme « facteur aggravant » le fait que « le parc immobilier est souvent inadapté aux besoins ».
Face à cette « urgence d'une autre politique de l'habitat », il a proposé de « développer le logement locatif social », de « revaloriser les aides personnelles », « d’augmenter l'offre locative privée » et de « fluidifier les parcours résidentiels », en mettant en place « un véritable droit protecteur des locataires ».

M. Fabius a également plaidé pour « un véritable droit de cité pour tous », en luttant « contre la ghettoïsation de la société par une politique volontariste de mixité sociale ». Mais, a-t-il précisé, « la seule politique du logement » ne sera pas suffisante pour lutter contre la ghettoïsation. « Chacun doit avoir un accès garanti à divers services », comme les transports, les équipement sociaux, sportifs et culturels de proximité, l'éclairage public ou encore le ramassage des déchets.
« L'enjeu est considérable », a conlu M. Fabius, il s'agit de « donner à la France le visage d'un pays où chacun peut vivre décemment et où nous vivons mieux ensemble ».

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