La Société nationale de construction de logements pour les travailleurs a remis à la fondation de l'abbé Pierre ces logements pour un euro symbolique.
Achetés à l'origine pour offrir un hébergement de fortune à des personnes touchées par les inondations de la Somme, 14 mobile-homes ont été remis officiellement hier par Michel Pelissier, président de la Sonacotra à Raymond Etienne, président de la Fondation de l'abbé Pierre.
" Très sensibles à cette offre ", ce dernier a indiqué que ces logements de fortunes serviraient à des " familles en difficulté ", de plus en plus de jeunes couples, dits " travailleurs pauvres " pour la plupart, n'ayant plus les moyens de se trouver un logement décent pour eux et leurs enfants.
Le principe de la Fondation de l'abbé Pierre est que ces logements ne sont que provisoires, car le but de la fondation est de trouver une solution pérenne. " En partenariat avec la Sonacotra, avec laquelle nous partageons des valeurs, nous avons choisi des projets en vues d'une solution pérenne ", a indiqué Patrick Doutreligne, adjoint au délégué général de la Fondation. " Nous ne voulons pas de logements pauvres pour les pauvres ".
La Sonacotra a été fondée en 1956 par décision du gouvernement, qui en a alors nommé le premier président, Eugène Claudius-Petit, en pleine crise de l'immobilier, reconstruction de la France et expansion des bidonvilles en périphérie d'agglomérations. A l'origine, elle portait le nom de Sonacotral, pour " travailleurs algériens ". Elle a alors vocation à loger les jeunes émigrés, célibataires, venus en France pour répondre aux besoins de l'économie.
Ce n'est qu'en 1962 qu'elle adopte son nom définitif. Société anonyme d'économie mixte, elle compte quatre actionnaires : l'Etat, la CDC, la Crédit Foncier et, depuis le 28 décembre 2000, trois opérateurs de groupe Logirep.
En 2001, elle a réalisé un chiffre d'affaires de 213,7 millions d'euros pour un bénéfice de 2,41 millions. Elle employait à cette date 1.811 personnes, dont 338 au siège. Elle gère un parc de 408 résidences-services implantées dans 53 départements et a ouvert 86 résidences sociales depuis 1993.
La France compte aujourd'hui, selon la Secrétaire d'Etat au développement durable, 3 millions de mal-logés.
" Très sensibles à cette offre ", ce dernier a indiqué que ces logements de fortunes serviraient à des " familles en difficulté ", de plus en plus de jeunes couples, dits " travailleurs pauvres " pour la plupart, n'ayant plus les moyens de se trouver un logement décent pour eux et leurs enfants.
Le principe de la Fondation de l'abbé Pierre est que ces logements ne sont que provisoires, car le but de la fondation est de trouver une solution pérenne. " En partenariat avec la Sonacotra, avec laquelle nous partageons des valeurs, nous avons choisi des projets en vues d'une solution pérenne ", a indiqué Patrick Doutreligne, adjoint au délégué général de la Fondation. " Nous ne voulons pas de logements pauvres pour les pauvres ".
La Sonacotra a été fondée en 1956 par décision du gouvernement, qui en a alors nommé le premier président, Eugène Claudius-Petit, en pleine crise de l'immobilier, reconstruction de la France et expansion des bidonvilles en périphérie d'agglomérations. A l'origine, elle portait le nom de Sonacotral, pour " travailleurs algériens ". Elle a alors vocation à loger les jeunes émigrés, célibataires, venus en France pour répondre aux besoins de l'économie.
Ce n'est qu'en 1962 qu'elle adopte son nom définitif. Société anonyme d'économie mixte, elle compte quatre actionnaires : l'Etat, la CDC, la Crédit Foncier et, depuis le 28 décembre 2000, trois opérateurs de groupe Logirep.
En 2001, elle a réalisé un chiffre d'affaires de 213,7 millions d'euros pour un bénéfice de 2,41 millions. Elle employait à cette date 1.811 personnes, dont 338 au siège. Elle gère un parc de 408 résidences-services implantées dans 53 départements et a ouvert 86 résidences sociales depuis 1993.
La France compte aujourd'hui, selon la Secrétaire d'Etat au développement durable, 3 millions de mal-logés.