Un débat public s'est ouvert mercredi dans la Drôme, le Gard, le Vaucluse et l'Ardèche autour de la construction par Areva d'une nouvelle usine d'enrichissement d'uranium sur le site du Tricastin à Pierrelatte (Ardèche.
La future usine, baptisée Georges Besse II, doit venir remplacer l'actuelle usine Georges Besse, dont l'activité doit s'arrêter vers 2012-2013, en utilisant un nouveau procédé, la centrifugation, moins gourmande en énergie que la diffusion gazeuse, procédé aujourd'hui utilisé.
Jusqu'au 22 octobre, huit réunions publiques doivent se tenir dans les départements situés autour du site du Tricastin autour de ce projet qui devrait représenter un investissement de 3 milliards d'euros sur 10 ans.
Les personnes intéressées pourront également se renseigner et intervenir dans un lieu d'accueil ouvert pour l'occasion à Pierrelatte et sur un site internet (www.debatpublic-gbesse2.org).
Dans un communiqué, le réseau "Sortir du nucléaire" a appelé au "boycott de cette parodie de démocratie", dénonçant notamment le fait que la Commission nationale du débat public (CNDP) ait confié l'organisation matérielle de la consultation à Areva, pourtant maître d'oeuvre du projet.
"L'Etat est actionnaire majoritaire d'Areva et ce sont les citoyens qui devraient décider si les 3 milliards d'euros en jeu - autant que pour le réacteur EPR ! - doivent à nouveau être attribués au nucléaire", a estimé le réseau, qui demande que ces fonds soient consacrés aux énergies renouvelables.
Jusqu'au 22 octobre, huit réunions publiques doivent se tenir dans les départements situés autour du site du Tricastin autour de ce projet qui devrait représenter un investissement de 3 milliards d'euros sur 10 ans.
Les personnes intéressées pourront également se renseigner et intervenir dans un lieu d'accueil ouvert pour l'occasion à Pierrelatte et sur un site internet (www.debatpublic-gbesse2.org).
Dans un communiqué, le réseau "Sortir du nucléaire" a appelé au "boycott de cette parodie de démocratie", dénonçant notamment le fait que la Commission nationale du débat public (CNDP) ait confié l'organisation matérielle de la consultation à Areva, pourtant maître d'oeuvre du projet.
"L'Etat est actionnaire majoritaire d'Areva et ce sont les citoyens qui devraient décider si les 3 milliards d'euros en jeu - autant que pour le réacteur EPR ! - doivent à nouveau être attribués au nucléaire", a estimé le réseau, qui demande que ces fonds soient consacrés aux énergies renouvelables.