A l'issue d'une réunion de leur "grande commission mixte" à Banjul, les deux pays ont décidé de construire un pont et un barrage anti-sel sur le fleuve Gambie.
Selon le communiqué officiel, le pont sera construit de Bambatenda à Yelitenda, du nom des deux rives du fleuve, non loin de Farafégné (environ 300 km à l'est de Banjul), à la frontière sénégalo-gambienne que sont obligés de traverser tous les véhicules reliant par voie terrestre le nord et le sud du Sénégal.
Cet édifice doit permettre de faciliter le transport des personnes et des biens sur la transgambienne, tandis que que le barrage anti-sel est destiné à combattre la salinisation et favoriser l'agriculture irriguée, d'après la même source.
La Gambie et le Sénégal doivent rechercher "en commun" le financement de ces deux projets, ajoute le communiqué, sans en préciser le montant.
La grande commission sénégalo-gambienne a également décidé d'ouvrir les frontières entre les deux Etats, dans les plus brefs délais, pour permettre la reprise sans heurts du transport routier, confronté depuis quelques mois à certaines difficultés liées notamment à leur situation géographique.
A l'exception de sa façade atlantique, la Gambie, ancienne colonie britannique, est enclavée dans le Sénégal, ancienne colonie française, dont la région méridionale de la Casamance est en grande partie séparée géographiquement du reste du pays par le petit Etat anglophone.
Les deux "voisins" se réuniront de nouveau à Banjul, avant la fin du mois de mai prochain, pour définir les modalités de la réouverture de leurs frontières, selon le communiqué.
Les deux pays ont par ailleurs décidé de soutenir les grands projets de l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG), créée en 1978. Outre la Gambie et le Sénégal, la Guinée et la Guinée-Bissau sont membres de cette organisation qui a son siège à Dakar.
Selon les observateurs, les travaux ont donné lieu à de longs conciliabules sur le projet de pont sur la transgambienne, dont la construction est évoquée par les autorités de part et d'autre de la frontière depuis les années 1970.
Cet édifice doit permettre de faciliter le transport des personnes et des biens sur la transgambienne, tandis que que le barrage anti-sel est destiné à combattre la salinisation et favoriser l'agriculture irriguée, d'après la même source.
La Gambie et le Sénégal doivent rechercher "en commun" le financement de ces deux projets, ajoute le communiqué, sans en préciser le montant.
La grande commission sénégalo-gambienne a également décidé d'ouvrir les frontières entre les deux Etats, dans les plus brefs délais, pour permettre la reprise sans heurts du transport routier, confronté depuis quelques mois à certaines difficultés liées notamment à leur situation géographique.
A l'exception de sa façade atlantique, la Gambie, ancienne colonie britannique, est enclavée dans le Sénégal, ancienne colonie française, dont la région méridionale de la Casamance est en grande partie séparée géographiquement du reste du pays par le petit Etat anglophone.
Les deux "voisins" se réuniront de nouveau à Banjul, avant la fin du mois de mai prochain, pour définir les modalités de la réouverture de leurs frontières, selon le communiqué.
Les deux pays ont par ailleurs décidé de soutenir les grands projets de l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG), créée en 1978. Outre la Gambie et le Sénégal, la Guinée et la Guinée-Bissau sont membres de cette organisation qui a son siège à Dakar.
Selon les observateurs, les travaux ont donné lieu à de longs conciliabules sur le projet de pont sur la transgambienne, dont la construction est évoquée par les autorités de part et d'autre de la frontière depuis les années 1970.