A Berlin, l'architecte David Libeskind a utilisé un revêtement aux performances étonnantes qui permet à son bâtiment de purifier l'air en éliminant ses polluants et de rester propre grâce à ses capacités autonettoyantes. Explications.
Après les bétons qui purifient l'air, comme on a pu le voir sur un des bâtiments de l'Expo Universelle de Milan, voici les façades purifiantes et autonettoyantes. Ou comment réduire l'empreinte carbone des bâtiments grâce au dioxyde de titane...
La solution ? La céramique bioactive, qui se base sur la technologie HYDROTECT® laboratoires, fruit de l'industriel japonais TOTO qui a mis au point et breveté ce revêtement capable d'allier, aux avantages obtenus par l'action de dégradation du TiO2 (dioxyde de titane), celui d'une surface super-hydrophile qui, sous l'action des UV, est en mesure de réduire l'angle de contact avec l'eau, en facilitant ainsi l'action nettoyante. En d'autres termes, la céramique élimine certains polluants de l'air et reste propre en décomposant les impuretés qui se sont déposées sur la surface des carreaux, elles-mêmes éliminées par l'action des eaux de pluie.
Une action purifiante à grande échelle
Cette technologie a inspiré l'italien Casalgrande Padana, qui a signé un accord avec le groupe Toto, afin de développer des céramiques bioactives, plébiscitées aujourd'hui par les architectes. Ainsi, dernier en date, Daniel Libeskind, architecte allemand, qui vient de livrer le Sapphire à Berlin, conçu avec ce revêtement en céramique bioactive. Cet immeuble de logements taillé comme une pierre précieuse incorpore de grandes fenêtres et des murs inclinés qui apportent de la lumière naturelle et créent une sensation d'espace. Cerise sur le gâteau de ce projet : au sommet de la toiture et visible au-dessus de la façade, un plafond de verre à double hauteur abrite un penthouse avec des parois de verre inclinées, qui donne accès à une terrasse sur le toit avec vue sur la ville de Berlin.