Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a annoncé, jeudi dernier, le renouvellement de la labellisation Carnot du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment, pour l'ensemble de ses activités recherche et développement.
Confirmant le rôle central de la recherche contractuelle dans les missions clé du CSTB, c'est-à-dire, accompagner les acteurs socio-économiques pour garantir la qualité et la sécurité de la construction durable, la labellisation Carnot a été renouvelé par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Le label Carnot est attribué pour une période de cinq ans aux structures de recherche publique justifiant une double compétence dans la recherche contractuelle au profit du monde socio-économique et aussi dans le «ressourcement amont des connaissances scientifiques et technologiques» de ces structures.
La phase II de la labellisation Carnot
Pour son renouvellement de labellisation, l'Institut Carnot CSTB, reconnu pour ses recherches dans le bâtiment, s'est défini trois grands axes dans lesquels il doit s'impliquer. Compte tenu du caractère très éclaté du tissu industriel, l'institut propose une offre adaptée aux attentes des PME ainsi qu'une pérennisation des relations avec les grands groupes. Il compte également promouvoir et développer «l'offre intégrée de recherche et développement contractuelle», qui privilégie les approches transversales autour des compétences énergétique, environnementale et structurelle. L'Institut Carnot-CSTB, ainsi que ses 300 permanents équivalent temps plein et 60 doctorants et post-doctorants, souhaite par le biais de ces nouvelles orientations intensifier ses partenariats avec des organismes en contact avec les PME et les TPE, à l'image d'OSEO ou du Centre Francilien de l'Innovation.
