Le nombre de défaillances dentreprises a bondi de 15% en France au premier semestre 2008, selon une étude du cabinet Euler Hermes SFAC. En première ligne : les secteurs de limmobilier et de la construction. Ils sont directement touchés par les baisses de dépenses des Français. Détail.
Les entreprises françaises ont été sérieusement touchées par les défaillances au cours du premier semestre 2008. Selon une étude du cabinet dassurance-crédit Euler Hermes SFAC, elles ont progressé de 15% par rapport aux six premiers mois de 2007, avec 28.500 cas. Ce nombre comprend les ouvertures de procédures de sauvegarde, de redressements judiciaires et de liquidations. Sur douze mois, le nombre de défaillances (53.640) atteint son plus haut niveau depuis dix ans et sa plus forte progression depuis 2002.
Effet collatéral de du ralentissement du marché, les entreprises du secteur immobilier connaissent une hausse des défaillances de 36,7% par rapport au premier semestre 2007. Tous secteurs comparés, limmobilier arrive en tête des défaillances avec 28,1% sur un an, juste devant la construction qui concentre plus dune entreprise sur quatre en difficulté. Lenquête explique cette situation par le fait que ces secteurs soient «directement liés à la demande des ménages». Ils sont donc «durement frappés par le ralentissement de leurs dépenses de consommation et dinvestissement en logement».
Le phénomène sélargit
De plus, «la dégradation de la solvabilité des entreprises de la construction et de limmobilier sest accentuée au premier semestre 2008 avec le retournement du cycle dans le logement résidentiel, lié au resserrement des conditions de crédit». Lenvolée des prix des matières premières est aussi à blâmer selon létude, puisquelle a «grevé les marges dans plusieurs secteurs, tandis que le ralentissement des demandes internes et externes excluait une répercussion complète sur les prix de vente et freinait le chiffre daffaires».
Avec la hausse de nombre de défaillances, le phénomène se démocratise. Bien que les petites entreprises restent les pus touchées, la hausse des défaillances concerne désormais également les plus grandes. Pour preuve, on recense ce semestre 79 cas parmi les entreprises réalisant un chiffre daffaires supérieur à 15 millions deuros, alors que lon nen comptait que 61 à la même période en 2007. De même, la majorité du territoire est concernée par cette augmentation, particulièrement la Corse (+48,3%), le Centre (+23%) et le Nord-Pas de Calais (+20,5%).
Effet collatéral de du ralentissement du marché, les entreprises du secteur immobilier connaissent une hausse des défaillances de 36,7% par rapport au premier semestre 2007. Tous secteurs comparés, limmobilier arrive en tête des défaillances avec 28,1% sur un an, juste devant la construction qui concentre plus dune entreprise sur quatre en difficulté. Lenquête explique cette situation par le fait que ces secteurs soient «directement liés à la demande des ménages». Ils sont donc «durement frappés par le ralentissement de leurs dépenses de consommation et dinvestissement en logement».
Le phénomène sélargit
De plus, «la dégradation de la solvabilité des entreprises de la construction et de limmobilier sest accentuée au premier semestre 2008 avec le retournement du cycle dans le logement résidentiel, lié au resserrement des conditions de crédit». Lenvolée des prix des matières premières est aussi à blâmer selon létude, puisquelle a «grevé les marges dans plusieurs secteurs, tandis que le ralentissement des demandes internes et externes excluait une répercussion complète sur les prix de vente et freinait le chiffre daffaires».
Avec la hausse de nombre de défaillances, le phénomène se démocratise. Bien que les petites entreprises restent les pus touchées, la hausse des défaillances concerne désormais également les plus grandes. Pour preuve, on recense ce semestre 79 cas parmi les entreprises réalisant un chiffre daffaires supérieur à 15 millions deuros, alors que lon nen comptait que 61 à la même période en 2007. De même, la majorité du territoire est concernée par cette augmentation, particulièrement la Corse (+48,3%), le Centre (+23%) et le Nord-Pas de Calais (+20,5%).