Batiactu revient sur l'actualité de l'été : tornade à Haumont/Ouvrier mort sur un chantier de parking/Sans-papiers arrêtés sur un chantier/1 an de loi Tepa…

Quatre villages du Nord sinistrés par une tornade
Trois morts, treize blessés et de nombreuses habitations dévastées : c’est le triste bilan de la tornade qui a traversé plusieurs communes du Nord dans la nuit du 3 au 4 août dernier. La ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, qui avait débloqué une première enveloppe d’urgence dotée de 700.000 euros, a débloqué fin août des fonds supplémentaires à hauteur de 940.000 euros. Elle a également rencontré les maires des communes sinistrées de Hautmont, Neuf-Mesnil, Maubeuge et Boussières-sur-Sambre afin de faire «le point sur la situation». De son côté, la ministre du Logement, Christine Boutin, a annoncé une enveloppe de trois millions d’euros pour reloger les personnes ayant perdu leur maison dans la tornade. Pour l’heure, une cinquantaine de bungalows destinés à reloger ces familles de manière provisoire ont commencé à être livrés.

Un ouvrier meurt sur le chantier d’un parking
L’effondrement d’un parking en travaux à Saint-Orens-de-Gameville (Haute-Garonne) a entrainé la mort d’un ouvrier le 12 août dernier. Le travailleur intérimaire de 49 ans et de nationalité ivoirienne a été victime de l’effondrement d’une dalle de béton en construction qui est tombée sur le premier étage. Les travaux sur ce parking de 1.100 places, commencés il y a trois mois, faisaient partie du projet d’extension d’un centre commercial situé dans la commune du sud-est de Toulouse.

Des sans-papiers arrêtés sur le chantier… d’un centre de rétention
Trois ouvrier turcs sans-papiers qui travaillaient pour une société d’intérim sur le chantier du centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne), ont été interpellés au début du mois, et l’un deux a été placé en rétention sur ce même site avant d’être expulsé. Ces ouvriers travaillaient pour le compte d’une entreprise de sous-traitance qui avait passé un marché avec le ministère de la Défense. Il s’agissait d’augmenter la capacité d'accueil de ce centre de rétention de 240 places supplémentaires.

Un an de loi Tepa
La loi Tepa (travail, emploi, pouvoir d’achat) a fêté son premier anniversaire le 21 août dernier. Depuis la mise en place du dispositif de défiscalisation des heures supplémentaires, près de 500 millions de ces heures supplémentaires ont été déclarées, un chiffre cependant comparable aux 700 millions d'heures sup enregistrées en 2006. François Fillon a évoqué «plus de six millions de salariés» concernés, mais l’Acoss (caisse nationale des Urssaf) n’est pas encore en mesure d’établir des chiffres à ce sujet. En revanche, les données de l’Acoss font état de 182 millions d’heures supplémentaires effectuées au cours du deuxième trimestre, soit une augmentation de 6% par rapport aux trois premiers mois de l’année. Sur la même période, le montant des cotisations exonérées atteint 696 millions d’euros, en augmentation de 5,4%. Les personnes assujetties à l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) ont profité du volet de la loi Tepa les autorisant à transformer jusqu’à 50.000 euros d’impôt en les investissant dans une PME. Résultat : 600 millions d’euros ont ainsi été transférés dans les PME. Quant au crédit d’impôt sur le revenu offert pendant les cinq premières années aux ménages ayant acheté une résidence principale, il a profité à 320.000 foyers fiscaux. L’opposition continue de dénoncer le coût de ce paquet fiscal, qui devrait atteindre 8,6 milliards d’euros en 2009 et 13,5 milliards d’euros à son régime de croisière.

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