Les députés ont voté vendredi en première lecture l'une des mesures phares du projet de loi sur la ville et la rénovation urbaine, qui prévoit la démolition, la rénovation ou la construction de 600.000 logements locatifs sociaux au sein de quartiers sensibles.
Cet article 6 du texte - qui a également été voté par le groupe du Parti Socialiste - prévoit la démolition de 200.000 logements dégradés, la construction (ou la remise sur le marché) de 200.000 logements sociaux et la réhabilitation de 200.000 autres, dans les zones urbaines sensibles (ZUS).
Ce programme représente 30 milliards d'euros d'investissements sur cinq ans (2004-2008), l'Etat s'engageant pour sa part à hauteur de 2,5 milliards d'euros. Son pilotage doit être confié à un nouvel établissement public industriel et commercial, l'Agence nationale pour la rénovation urbaine.
"Il s'agit des moyens de résidentialiser et de rendre des logements dignes en sortant de nos procédures, qui sont essouflées", a déclaré le ministre de la Ville Jean-Louis Borloo ajoutant que le chiffre des 600.000 repose sur les "autorisations financières, sous réserve de la demande des maires, et non sur un objectif" en soi.
Le PS Jean-Yves Le Bouillonnec s'était en effet inquiété du "risque pris" en inscrivant dans la loi des chiffres précis, "notamment sur la démolition qui va beaucoup dépendre des habitants" de ces quartiers.
L'article 6 stipule que cette restructuration passe par des actions sur l'aménagement des espaces publics, la réhabilitation ou la création d'équipements publics, la réorganisation des voiries ou l'adaptation des activités de commerce aux besoins des habitants.
Un amendement de la commission des Affaires économiques autorise "à titre exceptionnel et après accord du ministre de la ville", une action de rénovation dans les quartiers non couverts par une ZUS mais qui rencontrent des problèmes similaires.
Ce programme représente 30 milliards d'euros d'investissements sur cinq ans (2004-2008), l'Etat s'engageant pour sa part à hauteur de 2,5 milliards d'euros. Son pilotage doit être confié à un nouvel établissement public industriel et commercial, l'Agence nationale pour la rénovation urbaine.
"Il s'agit des moyens de résidentialiser et de rendre des logements dignes en sortant de nos procédures, qui sont essouflées", a déclaré le ministre de la Ville Jean-Louis Borloo ajoutant que le chiffre des 600.000 repose sur les "autorisations financières, sous réserve de la demande des maires, et non sur un objectif" en soi.
Le PS Jean-Yves Le Bouillonnec s'était en effet inquiété du "risque pris" en inscrivant dans la loi des chiffres précis, "notamment sur la démolition qui va beaucoup dépendre des habitants" de ces quartiers.
L'article 6 stipule que cette restructuration passe par des actions sur l'aménagement des espaces publics, la réhabilitation ou la création d'équipements publics, la réorganisation des voiries ou l'adaptation des activités de commerce aux besoins des habitants.
Un amendement de la commission des Affaires économiques autorise "à titre exceptionnel et après accord du ministre de la ville", une action de rénovation dans les quartiers non couverts par une ZUS mais qui rencontrent des problèmes similaires.