Alors que commencent les premiers essais sur la route grand gabarit où seront convoyés les tronçons du futur Airbus A380, les aménagements du célèbre Pont de Pierre, ouvrage historique de Bordeaux qui verra passer entre ses piles les gigantesques composants de l'avion, ont pris du retard.
A l'origine, les experts avaient prévu de protéger les piles du pont qui relie depuis 1822 les deux rives de Bordeaux et qu'empruntera le futur tramway à partir du mois de décembre.
Cependant, le marché lancé par le Port de Bordeaux pour la construction des glissières métalliques de sécurité n'a pas encore trouvé preneur, selon la direction du Port.
Malgré tout, les premières barges téléguidées effectueront comme prévu leurs premiers tests fin janvier 2004, selon la préfecture d'Aquitaine.
Les barges qui vont transporter les tronçons géants qui seront assemblés à Blagnac, dans la banlieue toulousaine, doivent passer à quelques centimètres près sous le pont, à marée basse et en l'absence de courants. Un "risque calculé", selon Alain Géhin, le préfet de la région Aquitaine.
Les experts font en effet valoir que les barges seront équipées d'un appareillage électronique de haute précision donnant au centimètre près la position des convois sous le pont. Cependant, le risque de choc frontal ou latéral, quoique statistiquement infime, ne peut être totalement exclu, selon un ingénieur qui travaille sur le projet.
Au total, ce sont une dizaine de barges qui passeront le pont sans protection au premier semestre 2004. Selon la direction du Port de Bordeaux, les aménagements prévus seront ensuite réalisés: l'appel d'offres doit être bouclé le 7 novembre, et une fois désignée l'entreprise chargée des travaux, le chantier durera sept mois.
La Mairie de Bordeaux, qui avait insisté pour obtenir des garanties sur la protection du monument historique, retiendra sans doute son souffle lorsque les premières embarcations glisseront sous le pont. Certaines pièces mesurent en effet jusqu'à 9 mètres de haut et 8 m de large, un gigantisme à l'image de l'avion A380 qui pourra transporter 555 passagers avec un rayon d'action de 8.000 miles nautiques.
Le directeur général du Port autonome, Yves Gauthier, se veut optimiste: "je crois à la nécessité de protéger les piliers, mais pour dix barges, cela ne devrait poser aucun problème", dit-il, en soulignant que des convois passent déjà régulièrement.
Le franchissement du Pont de Pierre est de toutes façons incontournable pour transporter à Toulouse les morceaux du puzzle géant construits sur différents sites en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Espagne et en France.
Ces pièces seront acheminées par bateaux spéciaux jusqu'au port de Pauillac, sur l'estuaire de la Gironde, à une cinquantaine de km en aval de Bordeaux, puis transférées sur des barges automotrices qui remonteront la Garonne jusqu'à Langon, avant un nouveau transfert sur des convois routiers exceptionnels.
En "phase croisière" de livraison des pièces de l'Airbus, environ 380 passages annuels sont prévus, dont la moitié en charge. Sur le chemin, Bordeaux et son Pont de Pierre construit sur ordre de Napoléon Ier qui relie avec ses dix-sept arches élégantes, la rive droite des anciens quartiers industriels aux quais de la rive gauche, célèbre pour ses façades XVIII ème.
Cependant, le marché lancé par le Port de Bordeaux pour la construction des glissières métalliques de sécurité n'a pas encore trouvé preneur, selon la direction du Port.
Malgré tout, les premières barges téléguidées effectueront comme prévu leurs premiers tests fin janvier 2004, selon la préfecture d'Aquitaine.
Les barges qui vont transporter les tronçons géants qui seront assemblés à Blagnac, dans la banlieue toulousaine, doivent passer à quelques centimètres près sous le pont, à marée basse et en l'absence de courants. Un "risque calculé", selon Alain Géhin, le préfet de la région Aquitaine.
Les experts font en effet valoir que les barges seront équipées d'un appareillage électronique de haute précision donnant au centimètre près la position des convois sous le pont. Cependant, le risque de choc frontal ou latéral, quoique statistiquement infime, ne peut être totalement exclu, selon un ingénieur qui travaille sur le projet.
Au total, ce sont une dizaine de barges qui passeront le pont sans protection au premier semestre 2004. Selon la direction du Port de Bordeaux, les aménagements prévus seront ensuite réalisés: l'appel d'offres doit être bouclé le 7 novembre, et une fois désignée l'entreprise chargée des travaux, le chantier durera sept mois.
La Mairie de Bordeaux, qui avait insisté pour obtenir des garanties sur la protection du monument historique, retiendra sans doute son souffle lorsque les premières embarcations glisseront sous le pont. Certaines pièces mesurent en effet jusqu'à 9 mètres de haut et 8 m de large, un gigantisme à l'image de l'avion A380 qui pourra transporter 555 passagers avec un rayon d'action de 8.000 miles nautiques.
Le directeur général du Port autonome, Yves Gauthier, se veut optimiste: "je crois à la nécessité de protéger les piliers, mais pour dix barges, cela ne devrait poser aucun problème", dit-il, en soulignant que des convois passent déjà régulièrement.
Le franchissement du Pont de Pierre est de toutes façons incontournable pour transporter à Toulouse les morceaux du puzzle géant construits sur différents sites en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Espagne et en France.
Ces pièces seront acheminées par bateaux spéciaux jusqu'au port de Pauillac, sur l'estuaire de la Gironde, à une cinquantaine de km en aval de Bordeaux, puis transférées sur des barges automotrices qui remonteront la Garonne jusqu'à Langon, avant un nouveau transfert sur des convois routiers exceptionnels.
En "phase croisière" de livraison des pièces de l'Airbus, environ 380 passages annuels sont prévus, dont la moitié en charge. Sur le chemin, Bordeaux et son Pont de Pierre construit sur ordre de Napoléon Ier qui relie avec ses dix-sept arches élégantes, la rive droite des anciens quartiers industriels aux quais de la rive gauche, célèbre pour ses façades XVIII ème.
