Fissures, problèmes de plomberie… la liste des défauts de construction de l'ambassade des Etats-Unis, située à Bagdad en Irak, semble bien longue pour un bâtiment inauguré en ce début d'année. Les dégâts sont tels que Washington exige le remboursement d'une partie de la somme payée au principal entrepreneur.

Construit à Bagdad et érigé au cœur de la «zone verte», ce gigantesque complexe devait symboliser les nouvelles relations entre les Américains et le gouvernement irakien, mais un audit commandé par Washington fait état de graves défauts de construction.

 

En effet, le rapport disponible sur le site internet du département d'Etat établit que les «zones sûres» dans l'enceinte de l'ambassade n'ont pas été construites selon les normes en la matière. Mais plus inquiétant, des fissures ont déjà commencé à apparaître sur certaines cloisons et dans des couloirs de l'ambassade, dont l'inauguration remonte au mois de janvier de cette année.
La plomberie est aussi en cause dans 200 cas. Quant au système de traitement des eaux usées, il accuse de graves insuffisances.

 

Déjà montrés du doigt pour des retards à répétition et des mauvais traitements réservés à certains ouvriers, les Etats-Unis réclament le remboursement d'une partie des 400 millions d'euros qu'à coûté ce chantier à la First Kuwaiti Trading and Contracting, une société koweïtienne qui a remporté cinq contrats sur le chantier.

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