Le Premier ministre, Dominique de Villepin, a fait part mercredi de «l'immense déception» de la France après l'attribution des jeux Olympiques de 2012 à Londres. Mais a par ailleurs annoncé que les équipements majeurs prévus dans la candidature de Paris seraient malgré tout construits.
«Nous sommes déçus mais nous sommes toujours restés fidèles à l'esprit de notre candidature : le respect, le rassemblement, la solidarité et l'engagement, qui sont au coeur de l'esprit olympique», a déclaré mercredi M. de Villepin.
«Nous construirons les infrastructures sportives que nous avions envisagées et qui manquent à notre pays : le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines), la base nautique de Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne) et la piscine olympique d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis)», a-t-il ajouté. «La modernisation de l'Insep (Institut national du sport et de l'éducation physique) sera achevée avant les jeux Olympiques de Pékin (en 2008) pour en faire le centre d'entraînement multisports le plus moderne du monde», a-t-il affirmé.
Ne pas oublier l«absolument indispensable» ...
«Il ne faut surtout pas renoncer à des infrastructures qui sont absolument nécessaires pour le développement de la région Paris Ile-de-France», a renchéri le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP), Pierre Simon, prenant notamment pour exemple le «CDG express» (train entre l'aéroport de Roissy et le centre de Paris) ou «les aménagements routiers du nord de Paris», particulièrement en Seine-Saint-Denis. «On envisageait bien le financement si on avait les Jeux. Comme c'est absolument indispensable pour le développement de la région, je ne vois pas pourquoi on y renoncerait», a déclaré à lAFP le président de la CCIP.
M. Simon a rappelé que la CCIP avait estimé à 40.000 à 50.000 le nombre de créations d'emplois liées à la préparation des JO, et à quelque 5 milliards d'euros les possibles retombées économiques, notamment touristiques. «Cela on l'aura pas», donc «il faut redoubler d'efforts pour compenser en partie les retombées indirectes que nous aurions eues avec les jeux», a-t-il dit. «Notre pays doit avoir l'obsession de donner l'image d'un pays ouvert sur l'extérieur, capable de s'adapter à ce qu'est le monde moderne d'aujourd'hui», a-t-il conclu.
... Ni les souhaits du maire de Paris
De son côté, Bertrand Delanoë (PS), a lui aussi plaidé pour la poursuite des travaux prévus, malgré le choc de la défaite. Par exemple, l'aménagement des dizaines d'hectares des Batignolles, dans le nord-ouest de la capitale, «si les actuels propriétaires veulent bien les vendre à la mairie de Paris, nous les aménagerons pour faire un nouveau quartier de Paris», a-t-il déclaré depuis Singapour. «La prolongation du tramway, je m'engage à chercher tous les moyens pour qu'elle se réalise», a-t-il également promis.
«Nous construirons les infrastructures sportives que nous avions envisagées et qui manquent à notre pays : le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines), la base nautique de Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne) et la piscine olympique d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis)», a-t-il ajouté. «La modernisation de l'Insep (Institut national du sport et de l'éducation physique) sera achevée avant les jeux Olympiques de Pékin (en 2008) pour en faire le centre d'entraînement multisports le plus moderne du monde», a-t-il affirmé.
Ne pas oublier l«absolument indispensable» ...
«Il ne faut surtout pas renoncer à des infrastructures qui sont absolument nécessaires pour le développement de la région Paris Ile-de-France», a renchéri le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP), Pierre Simon, prenant notamment pour exemple le «CDG express» (train entre l'aéroport de Roissy et le centre de Paris) ou «les aménagements routiers du nord de Paris», particulièrement en Seine-Saint-Denis. «On envisageait bien le financement si on avait les Jeux. Comme c'est absolument indispensable pour le développement de la région, je ne vois pas pourquoi on y renoncerait», a déclaré à lAFP le président de la CCIP.
M. Simon a rappelé que la CCIP avait estimé à 40.000 à 50.000 le nombre de créations d'emplois liées à la préparation des JO, et à quelque 5 milliards d'euros les possibles retombées économiques, notamment touristiques. «Cela on l'aura pas», donc «il faut redoubler d'efforts pour compenser en partie les retombées indirectes que nous aurions eues avec les jeux», a-t-il dit. «Notre pays doit avoir l'obsession de donner l'image d'un pays ouvert sur l'extérieur, capable de s'adapter à ce qu'est le monde moderne d'aujourd'hui», a-t-il conclu.
... Ni les souhaits du maire de Paris
De son côté, Bertrand Delanoë (PS), a lui aussi plaidé pour la poursuite des travaux prévus, malgré le choc de la défaite. Par exemple, l'aménagement des dizaines d'hectares des Batignolles, dans le nord-ouest de la capitale, «si les actuels propriétaires veulent bien les vendre à la mairie de Paris, nous les aménagerons pour faire un nouveau quartier de Paris», a-t-il déclaré depuis Singapour. «La prolongation du tramway, je m'engage à chercher tous les moyens pour qu'elle se réalise», a-t-il également promis.