L'architecte coordonnateur retenu pour le réaménagement des Halles, David Mangin, s'est dit «ravi» d'avoir été choisi même si son idée d'un toit géant n'a pas été retenue. Comme pour chaque concours, il y a les contents et les déçus. Réactions.
L'enjeu de cette phase du concours était de désigner un maître d'oeuvre urbain. David Mangin, lauréat s'est dit «très heureux que les principes de mon projet soient retenus» et «très soucieux qu'une cohérence d'ensemble soit préservée». Interrogé par l'AFP sur l'abandon de son idée d'une toiture de deux hectares au-dessus du Forum des Halles (réalisation en verre et cuivre), l'architecte a répondu : «le Maire de Paris souhaite approfondir la question du toit qui est un grand défi artistique et technologique et se laisse la possibilité de le faire de la meilleure façon possible».
Suite à ce résultat, les réactions au projet ne se sont pas fait attendre. Le collectif «Rénovation des Halles» s'est dit «très heureux que ce projet se fasse sur la base de la proposition de David Mangin et avec son concours, il est celui, et de très loin, qui a répondu à la question d'urbanisme posée sur les Halles de la façon la plus pertinente et efficace». Dans un communiqué, il précise l'organisation, le 22 janvier prochain, d'une table-ronde avec des experts de la programmation concertée pour faire le bilan de cette première phase de concertation et lancer les bases d'une «charte de la concertation» avec le Maire de Paris.
Satisfait du choix de Mangin, «un projet simple et clair qui prenne en compte les souhaits des différents acteurs de ce quartier», André Laborde - Président du GIE du Forum des Halles - estime par ailleurs qu'«une place pour des interventions artistiques permet de magnifier le site en développant l'intérêt du public. Cela donnera la réplique au Centre Pompidou en présentant l'art dans la rue». Concernant le concours international pour la reconstruction en surface du futur «Forum des Halles», «le site mérite une intervention architecturale audacieuse, mais qui doit rester dans le gabarit du volume déterminé dans la proposition de David Mangin». Une proposition qui réunisse les deux univers, souterrain et surface, soleil et lumière naturelle compris.
Pour Denis Baupin, adjoint Verts aux transports, «la question c'est la bonne articulation entre l'échelle territoriale, locale, bien conçue par Mangin, et l'échelle régionale, porte de Paris, qui mérite d'être améliorée. Cette porte dans le projet Mangin c'est une porte sur le centre commercial, il faut que ce soit conçu comme une vraie porte de Paris, avec une meilleure capacité de brassage entre ceux qui passent dans la gare RER et le grand jardin».
Dans le camp des déçus, Christophe Girard, adjoint Verts à la culture avait «plaidé pour Koolhaas», mais n'a «pas réussi à convaincre». Il ajoute, avec quelque amertume, être «inquiet» quant aux «très fort conservatisme des Verts». De son côté, Claude Goasguen, président UMP du Conseil de Paris, «le projet des Halles va rouvrir une deuxième phase de trou des Halles pour ce quartier déjà traumatisé par le premier chantier». Il estime que cet objectif n'était «ni urgent ni prioritaire» et que la politique d'urbanisme de Bertrand Delanoë apparaît «bien incohérente».
Enfin, pour Yves Contassot, au nom des Verts du centre de Paris : «c'est un choix par défaut et le projet doit être fortement modifié. Il y faut des amendements indispensables : séparation des flux entre les sorties des gares, les commerces et les usagers du jardin. L'obligation de passer par le centre commercial pour sortir est irrecevable, les accès aux transports en commun doivent être améliorés, les réductions de la circulation des véhicules à moteur dans la zone d'étude devront être beaucoup plus ambitieuses».
Suite à ce résultat, les réactions au projet ne se sont pas fait attendre. Le collectif «Rénovation des Halles» s'est dit «très heureux que ce projet se fasse sur la base de la proposition de David Mangin et avec son concours, il est celui, et de très loin, qui a répondu à la question d'urbanisme posée sur les Halles de la façon la plus pertinente et efficace». Dans un communiqué, il précise l'organisation, le 22 janvier prochain, d'une table-ronde avec des experts de la programmation concertée pour faire le bilan de cette première phase de concertation et lancer les bases d'une «charte de la concertation» avec le Maire de Paris.
Satisfait du choix de Mangin, «un projet simple et clair qui prenne en compte les souhaits des différents acteurs de ce quartier», André Laborde - Président du GIE du Forum des Halles - estime par ailleurs qu'«une place pour des interventions artistiques permet de magnifier le site en développant l'intérêt du public. Cela donnera la réplique au Centre Pompidou en présentant l'art dans la rue». Concernant le concours international pour la reconstruction en surface du futur «Forum des Halles», «le site mérite une intervention architecturale audacieuse, mais qui doit rester dans le gabarit du volume déterminé dans la proposition de David Mangin». Une proposition qui réunisse les deux univers, souterrain et surface, soleil et lumière naturelle compris.
Pour Denis Baupin, adjoint Verts aux transports, «la question c'est la bonne articulation entre l'échelle territoriale, locale, bien conçue par Mangin, et l'échelle régionale, porte de Paris, qui mérite d'être améliorée. Cette porte dans le projet Mangin c'est une porte sur le centre commercial, il faut que ce soit conçu comme une vraie porte de Paris, avec une meilleure capacité de brassage entre ceux qui passent dans la gare RER et le grand jardin».
Dans le camp des déçus, Christophe Girard, adjoint Verts à la culture avait «plaidé pour Koolhaas», mais n'a «pas réussi à convaincre». Il ajoute, avec quelque amertume, être «inquiet» quant aux «très fort conservatisme des Verts». De son côté, Claude Goasguen, président UMP du Conseil de Paris, «le projet des Halles va rouvrir une deuxième phase de trou des Halles pour ce quartier déjà traumatisé par le premier chantier». Il estime que cet objectif n'était «ni urgent ni prioritaire» et que la politique d'urbanisme de Bertrand Delanoë apparaît «bien incohérente».
Enfin, pour Yves Contassot, au nom des Verts du centre de Paris : «c'est un choix par défaut et le projet doit être fortement modifié. Il y faut des amendements indispensables : séparation des flux entre les sorties des gares, les commerces et les usagers du jardin. L'obligation de passer par le centre commercial pour sortir est irrecevable, les accès aux transports en commun doivent être améliorés, les réductions de la circulation des véhicules à moteur dans la zone d'étude devront être beaucoup plus ambitieuses».
