Exposer l'intérieur de son habitation est devenu monnaie courante sur Facebook, tout comme parler de son dernier écran plat sur Twitter. Problème : dans le même temps, un grand nombre d'utilisateurs ont accepté dans leurs «amis» des inconnus, qui sont aussi de potentiels cambrioleurs.

«Une proportion alarmante d'utilisateurs sont prêts à devenir virtuellement 'amis' avec des gens qu'ils ne connaissent pas vraiment», a révélé une étude de de l'institut Opinion Matters, commandée par la compagnie d'assurance britannique Legal & General, et citée par Reuters. Or, selon les assureurs, «c'est un risque sérieux pour les biens de ces personnes». Ce genre d'informations sert en effet aux cambrioleurs pour établir des listes de victimes potentielles, explique Michael Fraser, ex-cambrioleur repenti et consultant pour cette étude.

L'achat en ligne des cambrioleurs

En tout, 38% de ces internautes publient des informations sur leurs vacances et donc sur leurs… absences à venir. Sur Facebook, 13% des requêtes envoyées pour les besoins de cette étude ont été validées, ce qui signifie que plus d'une personne sur dix a accepté de parfaits inconnus. Sur Twitter, c'est encore pire : dans 92% des cas, les utilisateurs ont autorisé sans aucune vérification les enquêteurs de l'institut qu'ils ne connaissaient pas à suivre les messages qu'ils publient en ligne.

 

Et cette facilité à se lier d'amitié virtuelle n'a aucun effet sur ce que les internautes mettent en ligne. «Il est incroyablement facile de se servir des réseaux sociaux en ligne pour identifier des gens et lister leurs biens, jusqu'au confort de leur canapé, note Michael Fraser. C'est un véritable 'achat en ligne' pour les cambrioleurs».

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