Une étude (*) menée par InterfaceFlor et l'institut LH2 révèle que près d'un Français sur 6 estime que les entreprises ne sont pas mobilisées sur le sujet de l'environnement. Détails.

Etre une entreprise éco-responsable, c'est bien. Mais il ne suffit pas de le dire, il faut agir ! Alors que de nombreuses entreprises pratiquent le greenwashing - stratégie marketing qui vise à donner une image écologique et responsable sans véritablement d'actions réelles - c'est la crédibilité des sociétés qui est remise en cause par les clients et consommateurs. C'est dans le but de connaître la perception, la confiance et le niveau d'information des Français vis-à-vis de l'engagement des entreprises en matière de développement durable, que la société InterfaceFlor, leader des dalles textiles pour le bâtiment, a initié un sondage avec l'institut LH2.

 

Halte au Greenwashing !
Premier enseignement, 57% des Français pensent que les entreprises ne sont pas mobilisées sur ce thème, contre 38% qui pensent l'inverse. Un scepticisme affiché et une adhésion « molle » puisque seuls 4% des Français reconnaissent une très forte mobilisation de la part des entreprises. Côté confiance dans les entreprises et les institutions, les Français portent leurs voix davantage vers les associations de consommateurs (36%) et les consommateurs eux-mêmes (25%) que vers les entreprises (21%). L'Etat et le gouvernement recueillent 15% des suffrages (soit 1 Français sur 6), tandis que les collectivités locales affichent 20% des voix. Ce sont donc bien les acteurs de terrain qui remportent haut la main la confiance des Français.

 

Enfin, afin de pouvoir consommer responsable, les Français se sentent à 42% insuffisamment informés, 16% déclarant qu'ils ne disposent pas du tout des informations nécessaires. « Ce constat reflète à nouveau des différences dans la crédibilité accordée aux différents acteurs du développement durable, notamment les entreprises », précise LH2.

 

Ces résultats, qui posent la question de l'information du consommateur, pourrait devenir un objectif pour les entreprises dans leur communication « verte ». Plus de transparence, d'accompagnement citoyen et donc un gain de crédibilité, tel est le message que souhaite faire passer InterfaceFlor, en lançant une vaste campagne intitulée Let's be clear.

 


InterfaceFlor veut jouer la transparence!
« Parce qu'il existe un décalage entre ce qui est communiqué et ce qui existe vraiment, nous lançons Let's be clear, une campagne qui souhaite rassembler tout le monde sur le besoin de transparence totale en matière de développement durable et particulièrement sur l'impact environnemental d'un produit, de sa création à sa fin de vie », explique Laure Rondeau Desroches, Chargée de communication du groupe InterfaceFlor. Ainsi, pour aller dans ce sens et aider les gens à y voir plus clair, la société, qui s'est engagée dans le développement durable dès 1994, s'est dotée, en 2009, de la première Déclaration Environnementale (EPD) conforme à la norme internationale ISO 14025. Une norme qui va bien plus loin que les FDES français. « Aujourd'hui, les labels pleuvent et sèment la confusion chez tous », précise la responsable communication, qui confie qu'à terme, InterfaceFlor souhaiterait bien voir les EPD obligatoires dans le bâtiment… pour toujours plus de transparence.

 


(*) Sondage téléphonique effectué les 18 et 19 juin 2010, sur un échantillon de 1001 personnes âgées de 18 ans et plus.

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