Philippe Courroye, le juge du pôle financier de Paris, a mis jeudi soir en examen les quatre premières personnes dans le volet BTP de l'enquête sur le nationaliste corse Charles Pieri.
Les quatre personnes, trois hommes et une femme, interpellés lundi, sont poursuivis pour des faits de complicité ou de recel d'abus de biens sociaux. Ils ont été laissés en liberté sous contrôle judiciaire.
Le magistrat s'intéresse à des surfacturations, qui auraient pu avoir lieu, avec la complicité de responsables locaux, à l'occasion de la construction en 2001 de deux fermes éoliennes sur les communes de Ersa et Rogliano dans le Cap Corse (Haute-Corse).
Les mis en examen, en lien avec des sociétés qui ont réalisé les fermes éoliennes, sont soupçonnés au minimum d'avoir été des relais de ces
détournements de fonds.
Par ailleurs, quatre autres personnes, dont deux interpellées lundi et deux autres convoquées et placées en garde à vue à la brigade financière mercredi, pourraient être déférées prochainement devant le juge.
Les deux premiers, dont un élu d'une petite commune du Cap Corse, devraient être déférés vendredi devant le magistrat, à l'issue de leurs 96 heures de garde à vue. A travers eux notamment, le juge pourrait rechercher l'établissement d'un lien entre les malversations et le financement de la mouvance nationaliste proche de Charles Pieri.
Le juge Philippe Courroye enquête, depuis février 2004, sur d'éventuelles malversations dans le milieu du bâtiment dans le cadre du second volet d'une instruction consacrée à Charles Pieri et son entourage.
Le magistrat s'intéresse à des surfacturations, qui auraient pu avoir lieu, avec la complicité de responsables locaux, à l'occasion de la construction en 2001 de deux fermes éoliennes sur les communes de Ersa et Rogliano dans le Cap Corse (Haute-Corse).
Les mis en examen, en lien avec des sociétés qui ont réalisé les fermes éoliennes, sont soupçonnés au minimum d'avoir été des relais de ces
détournements de fonds.
Par ailleurs, quatre autres personnes, dont deux interpellées lundi et deux autres convoquées et placées en garde à vue à la brigade financière mercredi, pourraient être déférées prochainement devant le juge.
Les deux premiers, dont un élu d'une petite commune du Cap Corse, devraient être déférés vendredi devant le magistrat, à l'issue de leurs 96 heures de garde à vue. A travers eux notamment, le juge pourrait rechercher l'établissement d'un lien entre les malversations et le financement de la mouvance nationaliste proche de Charles Pieri.
Le juge Philippe Courroye enquête, depuis février 2004, sur d'éventuelles malversations dans le milieu du bâtiment dans le cadre du second volet d'une instruction consacrée à Charles Pieri et son entourage.