Pour la première fois depuis cinq ans, les prix de limmobilier dans les beaux quartiers de Londres sont en baisse. Mais ce recul serait plutôt une illustration des problèmes rencontrés par les logements les moins chers et plus vulnérables de ces quartiers
Les quartiers chics de lune des villes les plus chères dEurope seraient-ils à leur tour victimes de la crise de limmobilier ? Selon une étude publiée vendredi par le cabinet immobilier Knight Frank, les prix des logements dans les prestigieux quartiers londoniens de Mayfair, Kensington et Chelsea sont en recul de 1,6% par rapport aux prix affichés un an plus tôt. Il sagit de leur première baisse annuelle depuis 2003.
Ce recul est cependant tout à fait relatif, puisque les prix sur le marché londonien haut de gamme avaient grimpé de 37,9% sur un an lannée dernière, en août 2007. Pour Liam Bailey, responsable du secteur résidentiel chez Knight Frank, ce recul est le fait des différences de prix entre les logements les moins chers de ces quartiers et les propriétés de luxe. Ces dernières «nont pratiquement pas été affectées par la crise du crédit», rappelle Liam Bailey. Leurs prix restent en effet en progression, à 19% sur un an.
Toutefois, le cabinet immobilier note que les quartiers chics du reste de la Grande-Bretagne sont rattrapés par la crise. Les transactions dans ces quartiers se sont effondrées de -46% sur un an.
Ce recul est cependant tout à fait relatif, puisque les prix sur le marché londonien haut de gamme avaient grimpé de 37,9% sur un an lannée dernière, en août 2007. Pour Liam Bailey, responsable du secteur résidentiel chez Knight Frank, ce recul est le fait des différences de prix entre les logements les moins chers de ces quartiers et les propriétés de luxe. Ces dernières «nont pratiquement pas été affectées par la crise du crédit», rappelle Liam Bailey. Leurs prix restent en effet en progression, à 19% sur un an.
Toutefois, le cabinet immobilier note que les quartiers chics du reste de la Grande-Bretagne sont rattrapés par la crise. Les transactions dans ces quartiers se sont effondrées de -46% sur un an.