Selon la fédération CFTC des administrations parisiennes, 30 à 50 fonctionnaires de la ville de Paris seraient sans domicile fixe. Attentif à ce problème, le maire de Paris Bertrand Delanoë rappelle que 10 % des 6000 logements sociaux construits en 2004 sont réservés aux agents municipaux de la ville.
«Nous estimions à trente le nombre de gens dans cette situation mais nous avons de nouveaux témoignages tous les jours», a déclaré à l'AFP François Vitse, permanent syndical de la CFTC des administrations parisiennes. Et de préciser : «La Mairie de Paris nous a indiqué qu'elle s'occupait actuellement de 51 dossiers et qu'elle avait recensé une centaine d'agents SDF en 2004».
Interrogée par l'AFP, la mairie a estimé qu'il ne s'agissait pas de «SDF durables» mais de gens qui se retrouvaient, «à un moment donné, en difficulté de logement».
«Nous avons mis en place un dispositif spécifique pour le logement de nos agents, en leur réservant un logement sur six disponibles» dans le parc de la Ville, a précisé François Dagnaud, adjoint aux ressources humaines du Maire de Paris. Il a souhaité que les agents connaissant des difficultés de logement «aient le réflexe d'aller voir leur correspondant gestion du personnel ou l'assistante sociale de la DRH».
Ces agents, fonctionnaires titulaires de catégorie C, gagnent le SMIC (1.217,87 euros bruts par mois) et ne parviennent pas à trouver un logement correspondant à leurs moyens, selon M. Vitse. Les agents de catégorie C représentent 70% des agents de la Ville.
Certains ont dû rendre leur appartement à leur propriétaire, d'autres sont victimes d'une rupture familiale et doivent laisser leur logement: ils ne trouvent rien sur le marché locatif et sont contraints de dormir dehors.
L'un d'eux, qui travaille dans un établissement sportif de la Ville, s'est retrouvé sans domicile à la suite d'un divorce. Il gagne le SMIC, «se paye l'hôtel quand il le peut et sinon dort dans la rue», raconte M. Vitse.
Un autre, agent à la direction des Parcs et Jardins, dort depuis deux ans dans un jardin.
«On a beau être fonctionnaire dans un pays du G8, quand on est au bas de l'échelle, on n'a plus de quoi vivre», dénonce M. Vitse.
Dans cette catégorie, «beaucoup s'en sortent parce qu'ils ont de la famille qui peut se porter garante, mais il suffit qu'on ait un pépin et c'est fini», explique le responsable syndical.
Les agents de province mutés à Paris sont aussi particulièrement touchés: la mairie de Paris leur propose des places en foyer au début mais c'est une solution provisoire, selon la CFTC.
La fédération CFTC des administrations parisiennes a été reçue mercredi par le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, à ce sujet.
«M. Delanoë s'est montré très attentif et très concerné par ce problème, il nous a rappelé que 600 logements sur les 6.000 logements sociaux construits l'année dernière étaient réservés à des agents de la ville», a déclaré M. Vitse.
«Le maire nous a demandé de lui faire part des cas qu'on recensait afin qu'il puisse mettre fin à leur situation dans les plus brefs délais», a-t-il ajouté.
A noter que selon une étude de l'Insee, un SDF sur trois exerce une activité professionnelle.
Interrogée par l'AFP, la mairie a estimé qu'il ne s'agissait pas de «SDF durables» mais de gens qui se retrouvaient, «à un moment donné, en difficulté de logement».
«Nous avons mis en place un dispositif spécifique pour le logement de nos agents, en leur réservant un logement sur six disponibles» dans le parc de la Ville, a précisé François Dagnaud, adjoint aux ressources humaines du Maire de Paris. Il a souhaité que les agents connaissant des difficultés de logement «aient le réflexe d'aller voir leur correspondant gestion du personnel ou l'assistante sociale de la DRH».
Ces agents, fonctionnaires titulaires de catégorie C, gagnent le SMIC (1.217,87 euros bruts par mois) et ne parviennent pas à trouver un logement correspondant à leurs moyens, selon M. Vitse. Les agents de catégorie C représentent 70% des agents de la Ville.
Certains ont dû rendre leur appartement à leur propriétaire, d'autres sont victimes d'une rupture familiale et doivent laisser leur logement: ils ne trouvent rien sur le marché locatif et sont contraints de dormir dehors.
L'un d'eux, qui travaille dans un établissement sportif de la Ville, s'est retrouvé sans domicile à la suite d'un divorce. Il gagne le SMIC, «se paye l'hôtel quand il le peut et sinon dort dans la rue», raconte M. Vitse.
Un autre, agent à la direction des Parcs et Jardins, dort depuis deux ans dans un jardin.
«On a beau être fonctionnaire dans un pays du G8, quand on est au bas de l'échelle, on n'a plus de quoi vivre», dénonce M. Vitse.
Dans cette catégorie, «beaucoup s'en sortent parce qu'ils ont de la famille qui peut se porter garante, mais il suffit qu'on ait un pépin et c'est fini», explique le responsable syndical.
Les agents de province mutés à Paris sont aussi particulièrement touchés: la mairie de Paris leur propose des places en foyer au début mais c'est une solution provisoire, selon la CFTC.
La fédération CFTC des administrations parisiennes a été reçue mercredi par le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, à ce sujet.
«M. Delanoë s'est montré très attentif et très concerné par ce problème, il nous a rappelé que 600 logements sur les 6.000 logements sociaux construits l'année dernière étaient réservés à des agents de la ville», a déclaré M. Vitse.
«Le maire nous a demandé de lui faire part des cas qu'on recensait afin qu'il puisse mettre fin à leur situation dans les plus brefs délais», a-t-il ajouté.
A noter que selon une étude de l'Insee, un SDF sur trois exerce une activité professionnelle.