Pour avoir défiguré lun des bâtiments parisiens du Ministère de la Culture, conçu par larchitecte Georges Vaudoyer, lEtat a été condamné mercredi par le tribunal administratif à verser un euro symbolique d'indemnité aux héritiers de larchitecte.
Situé rue des Bons Enfants dans le 1er arrondissement, le bâtiment avait été construit en 1919 par Georges Vaudoyer puis restauré et entièrement recouvert d'une résille en 2005, réalisée par larchitecte Francis Soler.
Les héritiers de l'architecte n'ont pas apprécié et se sont tournés vers la justice pour obtenir réparation et suppression de ce rajout qui défigure, selon eux, limmeuble.
Le juge a reconnu le préjudice moral, en raison de la présence d'un élément venu porter atteinte à l'oeuvre d'un créateur sans impératif esthétique, technique ou juridique mais sest déclaré incompétent pour enjoindre à l'Etat d'ôter la structure, selon Jérôme Rivoisy, chargé des médias auprès du tribunal.
Un écrin métallique
Les travaux de limmeuble fait partie dun programme de réfection des deux immeubles de lIlot des Bons Enfants. Lobjectif : réunir lensemble des directions du Ministère de la Culture.
Lors du concours, léquipe darchitectes a été confrontée au problème de cohérence de deux immeubles existants disparates. « Afin de lier deux textures différentes, de gommer toutes les parties hétérogènes et aussi de mieux affirmer lunicité du Ministère de la Culture et de la Communication, le projet enveloppe les façades sur rue dune résille métallique », expliquent les architectes lauréats du concours, Francis Soler et Frédéric Druot. Cette structure laisse ainsi transparaître la diversité du bâti existant.
Le bâtiment compte, à ce jour, 450 bureaux, des centres documentaires, des salles de réunion, ainsi quun restaurant de 440 couverts. Le rez-de-chaussée et le 1er étage sont mis en valeur par une cour anglaise éclairée qui accueille le Point Culture et une cafétéria.
Les héritiers de l'architecte n'ont pas apprécié et se sont tournés vers la justice pour obtenir réparation et suppression de ce rajout qui défigure, selon eux, limmeuble.
Le juge a reconnu le préjudice moral, en raison de la présence d'un élément venu porter atteinte à l'oeuvre d'un créateur sans impératif esthétique, technique ou juridique mais sest déclaré incompétent pour enjoindre à l'Etat d'ôter la structure, selon Jérôme Rivoisy, chargé des médias auprès du tribunal.
Un écrin métallique
Les travaux de limmeuble fait partie dun programme de réfection des deux immeubles de lIlot des Bons Enfants. Lobjectif : réunir lensemble des directions du Ministère de la Culture.
Lors du concours, léquipe darchitectes a été confrontée au problème de cohérence de deux immeubles existants disparates. « Afin de lier deux textures différentes, de gommer toutes les parties hétérogènes et aussi de mieux affirmer lunicité du Ministère de la Culture et de la Communication, le projet enveloppe les façades sur rue dune résille métallique », expliquent les architectes lauréats du concours, Francis Soler et Frédéric Druot. Cette structure laisse ainsi transparaître la diversité du bâti existant.
Le bâtiment compte, à ce jour, 450 bureaux, des centres documentaires, des salles de réunion, ainsi quun restaurant de 440 couverts. Le rez-de-chaussée et le 1er étage sont mis en valeur par une cour anglaise éclairée qui accueille le Point Culture et une cafétéria.
Fiche technique :
Lieu : Rue Saint-Honoré, Paris 1er arrondissement
Programme : Réaménagement des services centraux du Ministère de la Culture
Maître douvrage : Ministère de la Culture et de la Communication et Emoc
Architecte : Francis Soler avec Jérôme LAuth, Vincent Jacob et Vincent Dugravier
Surface : 30.000 mètres carrés
Coût des travaux : 43 millions deuros
Chantier : avril 2002 octobre 2004
Lieu : Rue Saint-Honoré, Paris 1er arrondissement
Programme : Réaménagement des services centraux du Ministère de la Culture
Maître douvrage : Ministère de la Culture et de la Communication et Emoc
Architecte : Francis Soler avec Jérôme LAuth, Vincent Jacob et Vincent Dugravier
Surface : 30.000 mètres carrés
Coût des travaux : 43 millions deuros
Chantier : avril 2002 octobre 2004