Trois syndicats devaient soumettre jeudi une proposition à la direction de Caterpillar. L'objectif est de tenter de sauver 133 emplois après l'annonce de la mise en oeuvre du plan social.
Les syndicats FO, CFDT, CFTC, majoritaires aux élections professionnelles, et leurs unions départementales devaient proposer jeudi après-midi à la direction du constructeur d'engins de chantier basé en Isère, Caterpillar, la signature d'un texte permettant de préserver 133 emplois, a déclaré à l'AFP, le secrétaire général de FO Isère, Jean-Paul Gilquin.
FO, CFDT et CFTC proposent de réinitier des discussions sur l'aménagement du temps du travail, annulant les horaires tournants que contestent les salariés, sous réserve que la direction revienne sur sa décision de mettre en oeuvre les 733 licenciements en les réduisant à 600. La négociation de ce nouvel accord-cadre pourrait ensuite être soumis sous sa forme définitive à une consultation du personnel «à horizon d'octobre 2009».
La CGT absente
La CGT a dit qu'elle ne «prendrait part à aucune négociation qui se ferait en totale opacité». Elle a précisé qu'elle serait néanmoins disposée à consulter les salariés sur la base d'une nouvelle proposition d'accord émanant de la direction.Selon un juriste interrogé par l'AFP, la réglementation autorise la direction de Caterpillar à réduire le nombre de licenciements malgré l'annonce de la mise en oeuvre des 733 suppressions de poste.