La proposition de médiation du préfet de l'Isère a été rejetée par les syndicats de Caterpillar, en Isère. Cette médiation visait à organiser un référendum, pour que les salariés des sites de Grenoble et d'Echirolles s'expriment sur le plan de fin de conflit.
Les syndicats de Caterpillar ont rejeté mardi l'offre du préfet de l'Isère, qui proposait d'organiser en préfecture le vote des salariés sur le plan de fin de conflit signé dimanche dernier à Paris. «Un référendum ne s'organise pas aussi facilement que ça. Et puis dimanche la réunion ne s'est pas déroulée dans des conditions acceptables» a déclaré à l'AFP Patrick Cohen, élu CGT au comité d'entreprise, à l'issue d'une rencontre avec le préfet.
La direction des sites du constructeur d'engins de chantier à Grenoble et Echirolles envisageait en effet l'organisation d'un référendum afin que puissent s'exprimer les quelque 2.000 employés du groupe américain en Isère sur le plan de fin de conflit rédigé dimanche à Paris, lors d'une réunion au ministère des Finances.
Par ailleurs, la maison mère du constructeur américain d'engins de chantier a revu à la baisse mardi ses objectifs de résultat et de chiffre d'affaires pour l'ensemble de l'année. Elle a réalisé au premier trimestre une perte de 112 millions de dollars (86 millions d'euros), contre un bénéfice de 922 millions de dollars un an plus tôt.
