La Commission européenne de Bruxelles vient d'annoncer que les services de la concurrence ont mené des inspections surprises chez des fabricants de ciment espagnols. Ces derniers sont soupçonnés de pratiques anticoncurrentielles.
La Commission européenne vient de confirmer qu'elle avait fait mener, par les services européens de la concurrence, des inspections surprises les 22 et 23 septembre 2009 dans les locaux d'entreprises du secteur du ciment et des produits liés en Espagne.
Les perquisitions sont «une étape préliminaire» de l'enquête, pour laquelle aucune échéance n'est fixée, et «ne signifient pas que les entreprises sont coupables», rappelle la Commission.
Les perquisitions sont «une étape préliminaire» de l'enquête, pour laquelle aucune échéance n'est fixée, et «ne signifient pas que les entreprises sont coupables», rappelle la Commission.
Bruxelles a expliqué qu'elle soupçonnait des violations des règles de concurrence européenne, comme la constitution de cartels ou des abus de position dominante. Ce n'est en effet pas la première fois que Bruxelles s'attaque aux cimentiers. Ainsi, en 1994, la Commission avait sanctionné plus de 40 entreprises actives dans le ciment en Europe pour s'être entendues sur un partage du marché. Puis, 14 ans plus tard, en novembre 2008, elle avait lancé une enquête sur plusieurs fabricants de ciments actifs en Europe, dont le français Lafarge, soupçonnés de pratiques anticoncurrentielles.