C'est parti. L'édition 2011 de Batimat, le rendez-vous incontournable des acteurs du bâtiment, est lancée. Avec près de 2.400 exposants dont 40% d'étrangers, le salon international de la construction se veut le creuset des innovations de demain. Petit tour dans les coulisses, avant l'ouverture officielle, ce lundi 7 novembre.
Fenwicks, perceuses et vis par milliers, et des centaines d'hommes qui s'affairent dans le hall 1 «Gros œuvre» du salon Batimat. Charpente, structure, couverture, isolation et autres matériaux et composants du gros œuvre, vont prendre place dans quelques heures sur les stands qui prennent forme. Vendredi, c'était encore le chantier.
«Nous avons commencé les études des plans pour les stands en février dernier», explique Muriel Chazalon, agenceur de stand. Elle est accompagnée de Jean-Jacques Trabbia, reponsable développement région Rhones-Alpes pour la firme transnationale DuPont de Nemours, qui veille à ce que la mise en scène soit la plus réaliste possible.
Sur la plupart des stands, les responsables marketing supervisent le montage comme chez Isosta, spécialiste du panneau sandwich et de l'enveloppe du bâtiment, où Marie-Béatrice Turpin coordonne les équipes.
Une institution
Pour Thibault Renaux, responsable développement pour le groupe belge Joris Ide, fabricant de second œuvre de bâtiment, Batimat est LE salon où il faut être. «Chez nous en Belgique, nous avons Batibouw, avec Batimat, ce sont les deux salons les plus importants». Batimat permet bien sûr d'échanger des idées, mais avant tout de vendre des produits. «La plupart du temps, nous participons à Batimat pour l'image, mais l'édition 2009 s'est montrée particulièrement clémente pour nous», avoue Thibault Renaux. Avant de préciser : «Beaucoup de professionnels étaient alors absents en raison de la crise, ce qui nous a permis d'approcher de nouveaux clients.» La concurrence est rude. Pour cette nouvelle édition, Joris Ide mise sur l'accompagnement et le conseil du client : «Cette année l'expertise technique est notre thématique. Nous ne montrons plus uniquement le produit mais son application dans son contexte global, en évaluant par exemple l'acoustique ou la teneur au feu.»
Christophe Cahuzac, responsable technique chez Dal'Alu, fabricant de gouttières et de systèmes d'isolation basé à Bordeaux (33), n'en est pas à son premier salon. «Je fais Batimat depuis 1985. Nous avons déjà un réseau, mais ici nous approchons des clients inhabituels tels que les gros constructeurs nationaux et les institutions». Une quinzaine de personnes travaillent au montage du stand.
Un salon international
Batimat, c'est aussi un melting-pot de professionnels de la construction venus de toute l'Europe comme Sébastien Laszewicz (technico commercial) et Piotr Ksiazek (responsable SAV France) pour le fabricant de fenêtres de toit polonais Fakro qui dispose d'une succursale en France depuis dix ans. Ou encore la filiale «panneaux sandwich» irlandaise Kingspangroupe, installée depuis trois ans en France et pour qui c'est le premier Batimat.
Un chantier qui prend forme
Pour la plupart, le montage a débuté lundi 31 octobre.
De haut en bas...
En l'air, au sol et entre les deux, les monteurs sont partout.
Polyvalence
Perceurs, cloueurs, scieurs et autres bricoleurs s'affairent dans une joyeuse cacophonie.
Des vis
A aggloméré, à bois, à tête fraisée, à têtes fendues, à têtes carrées, à têtes étoilées : des vis en voulez-vous, en voilà !
Travail d'équipe
Les monteurs sont des fourmis,ils sont des centaines à oeuvrer pour le jour J.
Acrobates
Il faut savoir jongler!
Syncro
Pas de temps à perdre, il faut aller vite.
Des fenêtres de toit
Sébastien Laszewicz (technico commercial) et Piotr Ksiazek (responsable SAV France) chez Fakro mettent la main à la pâte.
Mesurer
Au charbon!
Volupté
Dal'Alu ne manque pas à l'appel.
Bois et compagnie
L'agencement est décidé bien en amont, il n'y a plus qu'à !
Beauté des matériaux
Une idée de Métropol Parasol, une structure en bois géante à Séville.
Et au milieu...
Le salon, encore en chantier, accueillera des milliers de visiteurs.
Parallélépipède ?
Les stands rivalisent d'originalité.
Techniciens de la lumière
Des projecteurs pour mieux voir... et être vus.
Multiplier pour mieux régner
Le stand irlandais Kingspan sort le grand jeu.
Un air de fête
Sous ses airs de gros oeuvre se cache un coeur en verre.