Batiactu, en partenariat avec le cabinet détudes Développement Construction, édite un baromètre sur lactivité et lappréciation des marchés par les différentes catégories dacteurs du bâtiment au cours du 3e trimestre 2008. Analyse en détails.
Le Baromètre Batiactu/Développement Construction sera désormais un rendez-vous régulier pour vous donner des éléments de mesure de lactivité des différentes catégories dacteurs du bâtiment.
Celle que nous vous proposons ce jour repose sur une enquête de conjoncture réalisée à partir de quelque 700 enquêtes conduites par Internet auprès de lensemble des professionnels du bâtiment (prescripteurs, architectes, économistes, maîtres douvrage, maîtres duvre, constructeurs, entreprises de mise en uvre, distributeurs, industriels du BTP, professionnels de limmobilier ). Les données ont été recueillies entre le 10 et le 25 septembre dernier.
Un recul pas encore ressenti
Si lon résume lactivité durant le dernier trimestre (juin-juillet-août), il en ressort, malgré des chiffres alarmants au niveau des mises en chantier de logements neufs et de bâtiments non-résidentiels, que la majeure partie des professionnels du bâtiment nont pas encore ressenti, à première vue, un véritable recul de leur activité.
Ainsi, 44% des professionnels interrogés jugent le volume dactivité de leur société relativement stable sur les 3 mois écoulés (graphique 1), avec cependant des distinctions selon les catégories de professionnels concernées, dune part, et la spécialisation des entreprises, dautre part. Ainsi, les distributeurs constituent la catégorie de professionnels, au sein de laquelle on compte la plus forte proportion dacteurs indiquant avoir constaté une hausse de leur activité au cours du dernier trimestre. Mais ce sont aussi ces mêmes professionnels qui constatent la plus forte baisse. En outre, les entreprises de mise en uvre et les maîtres duvre sont les deux catégories de professionnels au sein desquelles on dénombre surtout une forte proportion de répondants indiquant avoir vu leur activité se stabiliser. Dun autre côté, les sociétés réalisant la majeure partie de leur activité dans le secteur de la rénovation sont plus nombreuses que la moyenne à déclarer avoir constaté une hausse de leur volume daffaires sur les trois derniers mois (graphique 2).
La rénovation tire son épingle du jeu
Enfin, si lon juge lappréciation des marchés selon les catégories de professionnels, celle-ci est variable. En quatre grands points, il en ressort que :
- Le marché de la rénovation de logements est jugé encore bien orienté avec des différences notables selon les segments (graphiques 3 et 4),
- Le marché de la construction de bâtiments non-résidentiels est, a priori, mieux orienté (graphiques 5 et 6),
- Le marché de la rénovation de bâtiments non-résidentiels est marqué par une certaine stabilité (graphiques 5 et 6),
- Le marché du logement neuf est jugé moins porteur que par le passé (graphiques 7 et 8).
Une seconde partie de ce baromètre sera consacré aux prévisions sur le prochain trimestre.
Voir les graphiques
Celle que nous vous proposons ce jour repose sur une enquête de conjoncture réalisée à partir de quelque 700 enquêtes conduites par Internet auprès de lensemble des professionnels du bâtiment (prescripteurs, architectes, économistes, maîtres douvrage, maîtres duvre, constructeurs, entreprises de mise en uvre, distributeurs, industriels du BTP, professionnels de limmobilier ). Les données ont été recueillies entre le 10 et le 25 septembre dernier.
Un recul pas encore ressenti
Si lon résume lactivité durant le dernier trimestre (juin-juillet-août), il en ressort, malgré des chiffres alarmants au niveau des mises en chantier de logements neufs et de bâtiments non-résidentiels, que la majeure partie des professionnels du bâtiment nont pas encore ressenti, à première vue, un véritable recul de leur activité.
Ainsi, 44% des professionnels interrogés jugent le volume dactivité de leur société relativement stable sur les 3 mois écoulés (graphique 1), avec cependant des distinctions selon les catégories de professionnels concernées, dune part, et la spécialisation des entreprises, dautre part. Ainsi, les distributeurs constituent la catégorie de professionnels, au sein de laquelle on compte la plus forte proportion dacteurs indiquant avoir constaté une hausse de leur activité au cours du dernier trimestre. Mais ce sont aussi ces mêmes professionnels qui constatent la plus forte baisse. En outre, les entreprises de mise en uvre et les maîtres duvre sont les deux catégories de professionnels au sein desquelles on dénombre surtout une forte proportion de répondants indiquant avoir vu leur activité se stabiliser. Dun autre côté, les sociétés réalisant la majeure partie de leur activité dans le secteur de la rénovation sont plus nombreuses que la moyenne à déclarer avoir constaté une hausse de leur volume daffaires sur les trois derniers mois (graphique 2).
La rénovation tire son épingle du jeu
Enfin, si lon juge lappréciation des marchés selon les catégories de professionnels, celle-ci est variable. En quatre grands points, il en ressort que :
- Le marché de la rénovation de logements est jugé encore bien orienté avec des différences notables selon les segments (graphiques 3 et 4),
- Le marché de la construction de bâtiments non-résidentiels est, a priori, mieux orienté (graphiques 5 et 6),
- Le marché de la rénovation de bâtiments non-résidentiels est marqué par une certaine stabilité (graphiques 5 et 6),
- Le marché du logement neuf est jugé moins porteur que par le passé (graphiques 7 et 8).
Une seconde partie de ce baromètre sera consacré aux prévisions sur le prochain trimestre.
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