Cinq appartements en duplex, dont la construction venait d'être achevée au coeur d'un complexe immobilier qui en compte dix autres, ont été réduits à l'état de gravats par un attentat dimanche soir à Cargèse au nord-est d'Ajaccio.
La bombe de très forte puissance avait explosé peu avant 20h00 dimanche. Sur la rampe d'escalier accolée à un des rares pans de mur encore debout, l'inscription «Miné, FLNC-UC» a été peinte.
Jean-Hugues Colonna, le père d'Yvan Colonna, a indiqué lundi à l'AFP qu'il avait des parts dans la SCI propriétaire des logements neufs dévastés par l'attentat. «Je détiens 10% des parts dans la SCI de statut français mais avec des capitaux italiens, j'avais vendu le terrain à cette SCI il y a quatre ou cinq ans», a déclaré Jean-Hugues Colonna. «Il était de notoriété publique à Cargèse et dans la région que j'étais partie prenante à ce projet», ajouté le père d'Yvan Colonna, le berger mis en examen pour l'assassinat du préfet Erignac perpétré le 6 février 1998, mais qui se défend d'y avoir participé. «L'acte se qualifie de lui-même, je n'ai pas besoin de le commenter», a simplement ajouté M. Colonna à propos de l'attentat.
M. Colonna avait vendu ces terrains à des promoteurs immobiliers italiens qui ont constitué la SCI chargée de vendre les appartements. Le FLNC-UC, l'un des principaux mouvements clandestins corses, qui observait depuis novembre 2003 une trêve à éclipses, semble l'avoir définitivement rompue perpétrant puis revendiquant ces derniers mois plusieurs attentats.
Jean-Hugues Colonna, le père d'Yvan Colonna, a indiqué lundi à l'AFP qu'il avait des parts dans la SCI propriétaire des logements neufs dévastés par l'attentat. «Je détiens 10% des parts dans la SCI de statut français mais avec des capitaux italiens, j'avais vendu le terrain à cette SCI il y a quatre ou cinq ans», a déclaré Jean-Hugues Colonna. «Il était de notoriété publique à Cargèse et dans la région que j'étais partie prenante à ce projet», ajouté le père d'Yvan Colonna, le berger mis en examen pour l'assassinat du préfet Erignac perpétré le 6 février 1998, mais qui se défend d'y avoir participé. «L'acte se qualifie de lui-même, je n'ai pas besoin de le commenter», a simplement ajouté M. Colonna à propos de l'attentat.
M. Colonna avait vendu ces terrains à des promoteurs immobiliers italiens qui ont constitué la SCI chargée de vendre les appartements. Le FLNC-UC, l'un des principaux mouvements clandestins corses, qui observait depuis novembre 2003 une trêve à éclipses, semble l'avoir définitivement rompue perpétrant puis revendiquant ces derniers mois plusieurs attentats.