Faute de preuve, une strasbourgeoise électrosensible de 44 ans a été déboutée par la cour d'appel de Colmar (68). Elle demandait à son bailleur un nouveau logement dans une zone éloignée des antennes-relais.

Dans son arrêt, la cour d'appel de Colmar (68) a débouté Sabine Rinckel, une Strasbourgeoise qui s'estimait électrosensible et qui réclamait à son bailleur social un relogement dans une zone à l'abri des ondes émises par les antennes-relais de téléphonie mobile.

Pas d'hypersensibilité avérée

Pour le tribunal, les certificats médicaux de la requérante, à l'exception d'un seul, n'ont pas fait état de problèmes d'hypersensibilité médicalement constatée. Une décision qui a confirmé le jugement établi en première instance.

 

La plaignante avait attaqué son bailleur, CUS Habitat, estimant qu'il était responsable des « troubles de jouissance » et de santé qu'elle subissait du fait d'être obligée de loger à proximité des antennes-relais.

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