Le groupe britannique de travaux publics Amec qui vient de monter à 100% dans le capital du groupe Spie envisage de vendre Spie Batignolles, sa filiale construction en Europe continentale.
"Spie a de bonnes opportunités de croissance dans ses activités à l'international, mais Amec reste prudent au sujet des perspectives de Spie Batignolles et de certaines des activités régionales de Spie", a indiqué Amec dans un communiqué publié à l'occasion des résultats annuels du groupe.
"Amec effectuera une revue stratégique de l'activité construction traditionnelle régionale de Spie", qui a dégagé en 2002 un bénéfice d'exploitation d'un million de livres sterling (1,5 million d'euros), a précisé Amec. "Si cette activité devait être vendue, l'endettement net d'Amec augmenterait d'environ 50 millions de livres", ajoute le communiqué.
Le britannique est monté au cours de l'année passée à 100% dans le français Spie, ancien leader du BTP reconverti dans les travaux électriques et les services à la construction, dont il détenait déjà 46%. L'opération d'une valeur de 270 millions d'euros a été achevée, a précisé Amec.
La stratégie d'Amec en Europe continentale est de plus en plus limpide. Elle s'articulera autour d'Amec Spie qui regroupera toutes les activités précédemment exercées dans les domaines énergie et communication et Amec Spie Rail sera totalement dédiée aux activités ferroviaires.Spie Batignolles poursuivra le développement de ses activités de construction en France et en Europe mais probablement avec un nouvel actionnaire.
Le groupe de BTP français s'était rebaptisé Spie en 1998, au moment de son recentrage sur les travaux électrique et l'équipement. Le nom de Spie Batignolles n'avait été conservé que pour la construction traditionnelle.
Amec a dégagé un bénéfice avant impôt, exceptionnels et amortissement des survaleurs de 105,2 millions de livres (154,7 millions d'euros) en 2002, en baisse de 9,8% par rapport à 2001, pour un chiffre d'affaires de 4,332 milliards de livres (-3%).
Repères :
En 1997, Spie était racheté au groupe Schneider par 12 000 de ses collaborateurs dans le cadre d'un RES et Amec SA, filiale d'AMEC plc, à hauteur de 41,6 % du capital.
En 2001, Amec SA souscrivait à l'augmentation de capital de Spie, faisant passer sa participation à 46 %.
Le 5 décembre 2002, Amec annonçait à la presse qu'il exerçait son option d'achat des actions de SPIE restant à acquérir (54 %).
Le 5 février 2003, l'Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires d'Amec plc entérinait cette décision.
Le 5 mars 2003, Amec effectuait le paiement des actions de Spie S.A. à la Financière Spie SCA.
"Amec effectuera une revue stratégique de l'activité construction traditionnelle régionale de Spie", qui a dégagé en 2002 un bénéfice d'exploitation d'un million de livres sterling (1,5 million d'euros), a précisé Amec. "Si cette activité devait être vendue, l'endettement net d'Amec augmenterait d'environ 50 millions de livres", ajoute le communiqué.
Le britannique est monté au cours de l'année passée à 100% dans le français Spie, ancien leader du BTP reconverti dans les travaux électriques et les services à la construction, dont il détenait déjà 46%. L'opération d'une valeur de 270 millions d'euros a été achevée, a précisé Amec.
La stratégie d'Amec en Europe continentale est de plus en plus limpide. Elle s'articulera autour d'Amec Spie qui regroupera toutes les activités précédemment exercées dans les domaines énergie et communication et Amec Spie Rail sera totalement dédiée aux activités ferroviaires.Spie Batignolles poursuivra le développement de ses activités de construction en France et en Europe mais probablement avec un nouvel actionnaire.
Le groupe de BTP français s'était rebaptisé Spie en 1998, au moment de son recentrage sur les travaux électrique et l'équipement. Le nom de Spie Batignolles n'avait été conservé que pour la construction traditionnelle.
Amec a dégagé un bénéfice avant impôt, exceptionnels et amortissement des survaleurs de 105,2 millions de livres (154,7 millions d'euros) en 2002, en baisse de 9,8% par rapport à 2001, pour un chiffre d'affaires de 4,332 milliards de livres (-3%).
Repères :
En 1997, Spie était racheté au groupe Schneider par 12 000 de ses collaborateurs dans le cadre d'un RES et Amec SA, filiale d'AMEC plc, à hauteur de 41,6 % du capital.
En 2001, Amec SA souscrivait à l'augmentation de capital de Spie, faisant passer sa participation à 46 %.
Le 5 décembre 2002, Amec annonçait à la presse qu'il exerçait son option d'achat des actions de SPIE restant à acquérir (54 %).
Le 5 février 2003, l'Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires d'Amec plc entérinait cette décision.
Le 5 mars 2003, Amec effectuait le paiement des actions de Spie S.A. à la Financière Spie SCA.
