A Maisons Laffitte, cité du cheval, l'architecte Hélène Bergeron a réalisé une surface habitable de 224 m2 posée sur pilotis, au-dessus des boxes d'une écurie. Une solution qui préserve l'espace de chacun, homme et cheval.
Edifiée au début du XXème siècle, l'écurie du centre d'entraînement J.B de Balanda (70 % de chevaux d'obstacles) est constituée d'un bâtiment de deux niveaux, implanté en anneau, distribuant 48 boxes autour d'une cour. Les deux porches d'entrée, surmontés par un long grenier au nord et par un appartement de deux pièces au sud, marquent l'axe central de distribution.
Dans cet espace de travail entièrement dédié au cheval, et où il est interdit de détruire des boxes, difficile d'installer ou d'étendre une habitation privée. Pourtant, c'est le défi qu'a relevé l'architecte Hélène Bergeron pour son maître d'ouvrage, un couple d'entraîneurs. Ces derniers désiraient avoir un domicile spacieux et lumineux, pouvant occasionnellement servir de logement de fonction lors de visites des propriétaires de chevaux.
La solution optimale pour vivre à proximité des chevaux, tout en étant dans un espace totalement privé, a été de prendre de la hauteur, au-dessus des écuries. Pour cela, il a fallu réhabiliter l'appartement deux pièces situé à R+1 (39 m2 : 2 chambres, 1 salle d'eau, 1 WC), et aménager la surface d'un toit terrasse protégeant plusieurs boxes (185 m2 sur deux niveaux : cuisine / salle à manger, salon à R+1 ; chambre avec salle de bain, dressing et WC à R+2).
Or, l'ossature des boxes à chevaux ne pouvait supporter une telle surélévation. De cette contrainte, l'architecte en a fait un atout. En effet, elle a inséré de manière indépendante une structure poteau poutre béton au fond des boxes pour porter le volume du logement. Et par la même occasion, elle a prolongé la portée de la dalle pour augmenter l'épaisseur du bâtiment. Cette dalle vient ensuite reposer sur des piliers extérieurs et former une galerie d'accès aux boxes et au logement.
Les matériaux et les couleurs utilisés (briques rouges, menuiseries alu vert sapin, enduit ton pierre), de même que le dessin des percements, reprennent et prolongent de façon contemporaine l'univers des écuries du siècle dernier. Pour la propriétaire des lieux, "le résultat s'intègre bien avec l'existant, et l'ensemble correspond à ce qu'on voulait". L'emménagement s'est déroulé le week-end dernier, le chantier est maintenant quasiment achevé.
Dans cet espace de travail entièrement dédié au cheval, et où il est interdit de détruire des boxes, difficile d'installer ou d'étendre une habitation privée. Pourtant, c'est le défi qu'a relevé l'architecte Hélène Bergeron pour son maître d'ouvrage, un couple d'entraîneurs. Ces derniers désiraient avoir un domicile spacieux et lumineux, pouvant occasionnellement servir de logement de fonction lors de visites des propriétaires de chevaux.
La solution optimale pour vivre à proximité des chevaux, tout en étant dans un espace totalement privé, a été de prendre de la hauteur, au-dessus des écuries. Pour cela, il a fallu réhabiliter l'appartement deux pièces situé à R+1 (39 m2 : 2 chambres, 1 salle d'eau, 1 WC), et aménager la surface d'un toit terrasse protégeant plusieurs boxes (185 m2 sur deux niveaux : cuisine / salle à manger, salon à R+1 ; chambre avec salle de bain, dressing et WC à R+2).
Or, l'ossature des boxes à chevaux ne pouvait supporter une telle surélévation. De cette contrainte, l'architecte en a fait un atout. En effet, elle a inséré de manière indépendante une structure poteau poutre béton au fond des boxes pour porter le volume du logement. Et par la même occasion, elle a prolongé la portée de la dalle pour augmenter l'épaisseur du bâtiment. Cette dalle vient ensuite reposer sur des piliers extérieurs et former une galerie d'accès aux boxes et au logement.
Les matériaux et les couleurs utilisés (briques rouges, menuiseries alu vert sapin, enduit ton pierre), de même que le dessin des percements, reprennent et prolongent de façon contemporaine l'univers des écuries du siècle dernier. Pour la propriétaire des lieux, "le résultat s'intègre bien avec l'existant, et l'ensemble correspond à ce qu'on voulait". L'emménagement s'est déroulé le week-end dernier, le chantier est maintenant quasiment achevé.