Le salon des professionnels du BTP de lOuest ouvre ses portes ce jeudi à Nantes. Pendant trois jours, 25.000 visiteurs sont attendus pour découvrir les nouveaux produits et débattre des sujets qui préoccupent les secteurs du gros uvre, des travaux publics et du paysage. Le point sur cette onzième édition avec Thierry Lanfant, commissaire général dArtibat.
Batiactu : Cette année, il y aura deux salons Artibat. Pourquoi ?
Thierry Lanfant : Nous avons scindé le salon en deux pour des raisons pratiques, car le parc exposition de la Beaujoire devenait difficile daccès et manquait de place. Nous avons donc cherché une répartition qui intéresserait les professionnels du gros uvre dans un premier temps, et ceux du second uvre lors du salon de décembre. Certains viendront même aux deux salons, mais dans des optiques différentes. Pendant trois jours, nous accueillons donc 487 exposants du gros uvre et des travaux publics et paysagers autour de la construction de bâtiments. Ils sont répartis sur 35.000 m² dexposition en intérieur et en extérieur.
Batiactu : Cette nouvelle configuration apporte t-elle des changements dans lorganisation du salon ?
T. L. : Elle nous a permis de mettre en place de nouvelles animations, notamment celles liées au développement durable. Mais attention, ce nest pas un effet de mode : nous navons pas eu besoin du Grenelle, le développement durable faisant partie depuis un moment des préoccupations de lensemble de la filière. Il sagit également de parler daccessibilité et dadaptabilité du bâti, pour vivre et travailler dans de meilleures conditions. Et là, cest toute la chaîne du bâtiment qui est concernée. Nous développons aussi une thématique sur la prévention des risques professionnels, avec un axe particulier sur les dangers routiers, car les artisans passent beaucoup de temps sur la route entre leurs différents chantiers. Il y a enfin le village du recrutement et de la formation, où nous aborderons les problématiques du recrutement et de la reprise dentreprise, à lheure du papy-boom.
Batiactu : Quest-ce qui fait dArtibat un salon incontournable pour les professionnels de la région ?
T. L. : Nous avons lancé ce salon il y a 20 ans car il manquait au niveau local un endroit pour organiser la rencontre des professionnels. Depuis la première édition, nous avons voulu associer lensemble de la filière, y compris les maitres douvrage publics et privés, les prescripteurs Cest aussi ce qui nous a permis denrichir le salon, car nous touchons les donneurs dordre. Les visiteurs viennent du Grand Ouest, principalement des Pays de Loire et de Bretagne, et certains de Basse Normandie et de Poitou Charente. Les exposants, eux, viennent de toute la France et 33 viennent même de létranger. Dans les Pays de Loire, nous produisons plus que ce que nous représentons en termes de population et de produit intérieur brut. Et il y a, en plus des entreprises locales, un tissu de fabricants nationaux qui se sont implantés ici. Si à une époque, les nouveautés étaient présentées lors de Batimat, nous nous retrouvons désormais, à Artibat, avec un certain nombre de nouveautés, et cela fait plaisir.
Thierry Lanfant : Nous avons scindé le salon en deux pour des raisons pratiques, car le parc exposition de la Beaujoire devenait difficile daccès et manquait de place. Nous avons donc cherché une répartition qui intéresserait les professionnels du gros uvre dans un premier temps, et ceux du second uvre lors du salon de décembre. Certains viendront même aux deux salons, mais dans des optiques différentes. Pendant trois jours, nous accueillons donc 487 exposants du gros uvre et des travaux publics et paysagers autour de la construction de bâtiments. Ils sont répartis sur 35.000 m² dexposition en intérieur et en extérieur.
Batiactu : Cette nouvelle configuration apporte t-elle des changements dans lorganisation du salon ?
T. L. : Elle nous a permis de mettre en place de nouvelles animations, notamment celles liées au développement durable. Mais attention, ce nest pas un effet de mode : nous navons pas eu besoin du Grenelle, le développement durable faisant partie depuis un moment des préoccupations de lensemble de la filière. Il sagit également de parler daccessibilité et dadaptabilité du bâti, pour vivre et travailler dans de meilleures conditions. Et là, cest toute la chaîne du bâtiment qui est concernée. Nous développons aussi une thématique sur la prévention des risques professionnels, avec un axe particulier sur les dangers routiers, car les artisans passent beaucoup de temps sur la route entre leurs différents chantiers. Il y a enfin le village du recrutement et de la formation, où nous aborderons les problématiques du recrutement et de la reprise dentreprise, à lheure du papy-boom.
Batiactu : Quest-ce qui fait dArtibat un salon incontournable pour les professionnels de la région ?
T. L. : Nous avons lancé ce salon il y a 20 ans car il manquait au niveau local un endroit pour organiser la rencontre des professionnels. Depuis la première édition, nous avons voulu associer lensemble de la filière, y compris les maitres douvrage publics et privés, les prescripteurs Cest aussi ce qui nous a permis denrichir le salon, car nous touchons les donneurs dordre. Les visiteurs viennent du Grand Ouest, principalement des Pays de Loire et de Bretagne, et certains de Basse Normandie et de Poitou Charente. Les exposants, eux, viennent de toute la France et 33 viennent même de létranger. Dans les Pays de Loire, nous produisons plus que ce que nous représentons en termes de population et de produit intérieur brut. Et il y a, en plus des entreprises locales, un tissu de fabricants nationaux qui se sont implantés ici. Si à une époque, les nouveautés étaient présentées lors de Batimat, nous nous retrouvons désormais, à Artibat, avec un certain nombre de nouveautés, et cela fait plaisir.