Trois personnes ont été interpellées jeudi, près d'Ajaccio. Ils sont soupçonnés d'avoir fait travailler 25 ouvriers sans leur avoir versé de salaires depuis janvier.
Les 25 ouvriers italiens ont été recrutés en Sardaigne pour rénover un hôtel en Corse. Parmi les 3 personnes interpellées, deux français : le propriétaire et le gérant de l'hôtel, situé dans le magnifique golfe de Lava, sur la commune d'Appietto, près d'Ajaccio ; et un italien : gérant d'une entreprise sarde de maçonnerie qui avait recruté les ouvriers par voie de presse en Sardaigne.
Les trois hommes seront jugés mardi en comparution immédiate par le tribunal correctionnel d'Ajaccio, notamment pour avoir recouru à du travail illégal mais aussi pour avoir imposé aux ouvriers «des conditions de travail contraires à la dignité humaine», un délit passible de sept ans de prison, a précisé le magistrat.
«Des manquements importants aux règles de sécurité» ont également été relevés par les gendarmes sur le chantier. Les 25 ouvriers italiens, qui n'étaient pas déclarés, n'ont pas été payés depuis qu'ils sont arrivés en janvier pour entamer les travaux de réfection de l'hôtel. Ils effectuaient dix à douze heures de travail quotidien, sept jours sur sept, selon la compagnie de gendarmerie d'Ajaccio qui a mené l'enquête et dont 25 hommes ont été mobilisés pour les interpellations. Les Italiens ont déposé plainte contre leurs employeurs, selon les gendarmes.
«C'est véritablement de l'esclavagisme moderne», a déclaré à l'AFP le procureur de la République d'Ajaccio, José Thorel. Pour attirer les travailleurs italiens, le recruteur leur avait versé «un acompte misérable», a ajouté le procureur.
Les trois hommes seront jugés mardi en comparution immédiate par le tribunal correctionnel d'Ajaccio, notamment pour avoir recouru à du travail illégal mais aussi pour avoir imposé aux ouvriers «des conditions de travail contraires à la dignité humaine», un délit passible de sept ans de prison, a précisé le magistrat.
«Des manquements importants aux règles de sécurité» ont également été relevés par les gendarmes sur le chantier. Les 25 ouvriers italiens, qui n'étaient pas déclarés, n'ont pas été payés depuis qu'ils sont arrivés en janvier pour entamer les travaux de réfection de l'hôtel. Ils effectuaient dix à douze heures de travail quotidien, sept jours sur sept, selon la compagnie de gendarmerie d'Ajaccio qui a mené l'enquête et dont 25 hommes ont été mobilisés pour les interpellations. Les Italiens ont déposé plainte contre leurs employeurs, selon les gendarmes.
«C'est véritablement de l'esclavagisme moderne», a déclaré à l'AFP le procureur de la République d'Ajaccio, José Thorel. Pour attirer les travailleurs italiens, le recruteur leur avait versé «un acompte misérable», a ajouté le procureur.