A la veille de l’ouverture du salon Batimat qui se tient du 3 au 8 novembre à Paris Expo, porte de Versailles, Batiactu a rencontré son directeur et chef d’orchestre, Viviane Rofort. Tendances et temps forts.
Le salon ouvre ses portes lundi, comment se présente cette édition ?
Bien. Très bien même, puisque nous avons près de 2.500 exposants cette année, avec une forte proportion d’exposants étrangers, 920 exactement. Nous avons traditionnellement beaucoup d’exposants étrangers, mais l’on sent que devant la mauvaise santé de leurs marchés locaux, beaucoup d’industriels se tournent vers des pays où la conjoncture du bâtiment est plus favorable.
Du côté des visiteurs, il est difficile de faire des prévisions, néanmoins nous avons un indicateur qui est très rassurant. En effet, plus de 150.000 personnes se sont déjà pré-inscrites, soit 9% de plus qu’il y a deux ans lors de la dernière édition.
Quels sont les temps forts de cette semaine ?
Il y aura des évènements chaque jour comme des remises de prix, des conférences, des tables rondes, des démonstrations d'industriels ou encore des ateliers témoignages, mais l’animation phare est certainement le Carrefour des métiers dans le hall 7.2 (stand L10). A travers un forum formation, un pôle démonstrations, des ateliers témoignages et un forum emploi, cet espace conçu en partenariat avec l'AQC et en collaboration avec la CAPEB, la FFB, l’UNSFA, l’UNTEC, le Ministère de l’Equipement et ses exposants, sera pleinement dédié à la thématique de cette édition « La mutation des métiers du bâtiment ».
L’autre événement est sans doute le colloque bilan de l’année européenne des personnes handicapées que le président de la République a bien voulu placer sous son haut patronage. Ce symposium est important, notamment car il permettra de dire à quel point la filière construction est sensibilisée au problème de l’accessibilité.
Quelles sont les grandes tendances qui devraient se dégager ?
Tout d’abord, les innovations seront dans toutes les allées puisqu’on compte 930 nouveautés annoncées. Parmi ces nouveautés, on peut dégager plusieurs grands thèmes qui sont une meilleure prise en compte de la protection environnementale, une grande préoccupation de la santé et de la sécurité des habitants, ainsi qu’un souci de faciliter le mise en oeuvre par les professionnels, notamment grâce à un travail sur l’ergonomie ou une réduction des temps de pose.
Batimat est incontestablement le rendez-vous de la profession, mais quel message souhaiteriez-vous faire passer auprès du grand public ?
C’est vrai que Batimat est à la fois un observatoire du secteur, mais également un relais vers le grand public. De Radio France à RMC en passant par BFM, la plupart des grandes radios ont déjà annoncés le salon. Toutes les chaînes de télévision nous ont également prévenues de leur venue.
A travers cette forte couverture dans les médias, j’aimerais que l’opinion publique prenne conscience de la prise en compte des préoccupations environnementales par les professionnels du bâtiment. Car, en étant de plus attentifs aux besoins des particuliers - et l’exemple des personnes à mobilité réduite est particulièrement significatif - les professionnels du BTP sont devenus les acteurs clés de l’amélioration du cadre de vie.
Enfin, j’aimerais que Batimat soit également l’occasion de rappeler que le secteur du bâtiment, qui manque de main d’oeuvre, a beaucoup évolué et offre de réelles opportunités pour les jeunes. Aujourd’hui, les métiers du bâtiment sont moins pénibles, plus sûr et ils peuvent être un formidable tremplin social.
Bien. Très bien même, puisque nous avons près de 2.500 exposants cette année, avec une forte proportion d’exposants étrangers, 920 exactement. Nous avons traditionnellement beaucoup d’exposants étrangers, mais l’on sent que devant la mauvaise santé de leurs marchés locaux, beaucoup d’industriels se tournent vers des pays où la conjoncture du bâtiment est plus favorable.
Du côté des visiteurs, il est difficile de faire des prévisions, néanmoins nous avons un indicateur qui est très rassurant. En effet, plus de 150.000 personnes se sont déjà pré-inscrites, soit 9% de plus qu’il y a deux ans lors de la dernière édition.
Quels sont les temps forts de cette semaine ?
Il y aura des évènements chaque jour comme des remises de prix, des conférences, des tables rondes, des démonstrations d'industriels ou encore des ateliers témoignages, mais l’animation phare est certainement le Carrefour des métiers dans le hall 7.2 (stand L10). A travers un forum formation, un pôle démonstrations, des ateliers témoignages et un forum emploi, cet espace conçu en partenariat avec l'AQC et en collaboration avec la CAPEB, la FFB, l’UNSFA, l’UNTEC, le Ministère de l’Equipement et ses exposants, sera pleinement dédié à la thématique de cette édition « La mutation des métiers du bâtiment ».
L’autre événement est sans doute le colloque bilan de l’année européenne des personnes handicapées que le président de la République a bien voulu placer sous son haut patronage. Ce symposium est important, notamment car il permettra de dire à quel point la filière construction est sensibilisée au problème de l’accessibilité.
Quelles sont les grandes tendances qui devraient se dégager ?
Tout d’abord, les innovations seront dans toutes les allées puisqu’on compte 930 nouveautés annoncées. Parmi ces nouveautés, on peut dégager plusieurs grands thèmes qui sont une meilleure prise en compte de la protection environnementale, une grande préoccupation de la santé et de la sécurité des habitants, ainsi qu’un souci de faciliter le mise en oeuvre par les professionnels, notamment grâce à un travail sur l’ergonomie ou une réduction des temps de pose.
Batimat est incontestablement le rendez-vous de la profession, mais quel message souhaiteriez-vous faire passer auprès du grand public ?
C’est vrai que Batimat est à la fois un observatoire du secteur, mais également un relais vers le grand public. De Radio France à RMC en passant par BFM, la plupart des grandes radios ont déjà annoncés le salon. Toutes les chaînes de télévision nous ont également prévenues de leur venue.
A travers cette forte couverture dans les médias, j’aimerais que l’opinion publique prenne conscience de la prise en compte des préoccupations environnementales par les professionnels du bâtiment. Car, en étant de plus attentifs aux besoins des particuliers - et l’exemple des personnes à mobilité réduite est particulièrement significatif - les professionnels du BTP sont devenus les acteurs clés de l’amélioration du cadre de vie.
Enfin, j’aimerais que Batimat soit également l’occasion de rappeler que le secteur du bâtiment, qui manque de main d’oeuvre, a beaucoup évolué et offre de réelles opportunités pour les jeunes. Aujourd’hui, les métiers du bâtiment sont moins pénibles, plus sûr et ils peuvent être un formidable tremplin social.
